Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Les douze récits de L'Érosion intérieure sont tous de la même veine poétique. Qu'il s'agisse d'une galerie souterraine, d'une grotte, d'un vieux sorcier habile à reconnaître les herbes, ou d'un vieux fou qui fait murer les fenêtres de sa maison pour fuir la lumière et le souvenir de celle qu'il aimait, la langue de Trassard est pleine de saveur. Par le labyrinthe des rues, des cavernes, des chambres, sous les arbres de la forêt, sous la nuit, les personnages plongent d'une manière absolue dans l'univers qui leur est propre, tel celui du sourcier ou du guérisseur par exemple, tandis qu'un mouvement intérieur, parallèle, les conduit à descendre en eux-mêmes, encore ignorants de la profondeur à laquelle ils devront se perdre. Leur démarche est une fuite, mais elle est aussi quête d'une sorte d'initiation au mystère de leur existence. Et peu à peu l'on s'aperçoit que cette lente progression vers un lieu de repos que le corps cherche sous la terre et que la pensée trouve dans l'espace des rêves - cette conscience douloureuse d'une mort inéluctable - comme enfin la présence de ces grandes maisons qui conservent le temps et dispensent leur protection... tout concourt à faire de ces textes les pas sensibles d'un retour onirique à la Mère et, par elle, à l'enfance qui était le temps sans la mort.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"