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Konrad Lorenz, mort en 1989, l'un des grands savants du XXe siècle, s'est rendu célèbre par ses travaux sur le comportement animal ; il est le fondateur de l'éthologie, ou science du comportement.
L'Envers du miroir, livre ambitieux, constituait une tentative originale : donner une vue d'ensemble des mécanismes cognitifs de l'homme. La position de Lorenz est simple : "Pour le naturaliste, l'homme est un être vivant qui tient ses propriétés et ses aptitudes, y compris ses plus hautes facultés de connaissance, de l'évolution, c'est-à-dire de ce processus qui s'étend sur l'infinité des siècles et au cours duquel tous les organismes se sont trouvés confrontés aux données de la réalité et s'y sont adaptés. Ce processus phylogénétique est un processus de connaissance ; en effet, toute "adaptation à" une certaine donnée de la réalité extérieure révèle qu'une certaine quantité "d'information sur" cette réalité a été assimilée par le système organique".
Il s'agit donc de comprendre l'activité de connaissance en tant que phénomène vivant, biologique. Lorenz éclaire sa démarche de nombreux exemples empruntés au monde animal et souligne les comparaisons et les différences avec l'ordre humain.
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