Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
On sait aujourd'hui que la composition des premiers sonnets des Chimères suivit de près l'ensemble des versions de «poésies allemandes» que Nerval avait réalisées. Loin de constituer une occupation annexe ou d'être un simple exercice, «la traduction fut pour lui, selon Gérard Macé, une expression à mots couverts, qui lui a permis de donner libre cours à ses fantasmes et ses hantises, sans avoir à les déclarer en son nom propre, et l'on peut penser que lespoésies allemandes ont été bienfaisantes pour Nerval : du point de vue mental, ce ne fut que provisoire, et peut-être incertain, mais du point de vue poétique ce fut déterminant. Grâce à Goethe, Schiller, Klopstock, Uhland, Bürger et Heine, Nerval a pu tourner le dos à la versification machinale et stérile à laquelle il s'adonna dans ses vers de jeune homme, pour reconnaître ce qui au fond n'appartenait qu'à lui, puis nous donner des vers dont le charme est si troublant qu'il ne doit plus rien au métier.» Avec ce recueil publié après celui des Chimères, c'est tout un jeu de correspondances, pareil à un jeu de miroirs, qui se révèle ; c'est aussi un fascinant processus de création qui vient au jour.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Yeong-ju est l’heureuse propriétaire d’une nouvelle librairie, située dans un quartier résidentiel de Séoul...
Un moment privilégié avec l’auteur de la bande dessinée "Azur Asphalte" : attention, places limitées !
Un premier roman époustouflant de maîtrise et d'originalité