"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'innocence de Dreyfus ne fait plus de doute aujourd'hui pour aucun esprit sérieux. Ce qui fait doute encore, c'est l'attitude de l'Etat-Major. Et l'interprétation la plus courante est celle de l'erreur judiciaire que, par « esprit de corps », l'Armée se refusa, ensuite, à reconnaître. L'étude, minutieuse, conduite par Henri Guillemin, à l'aide, notamment, des dossiers conservés aux Archives Nationales, lui permet de conclure, sur preuves, que le ministre de la Guerre (général Mercier), aussi bien que les chef et sous-chef de l'Etat-Major général de l'Armée (généraux de Boisdeffre et Gonse) savaient l'innocence de Dreyfus lorsqu'ils l'ont fait, ou laissé, condamner. L'énigme désormais ouverte concerne celui qui livrait à l'Allemagne les documents qu'on accusa faussement Dreyfus d'avoir remis à Schwarzkoppen. Le traître était Esterhazy. Mais qui était Esterhazy ? Et pourquoi l'Armée protégea-t-elle cet homme au point où elle le fit ? Il y avait quelqu'un derrière lui, quelqu'un qui, à aucun prix, ne devait être mis en cause.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !