"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'avais douze ans lorsque je tombai amoureux de mon prof de français, d'Elizabeth Taylor... et de Golda Meir. Mon prof, pour ses coups de coeur, ses révoltes, et pour l'homme qu'elle aimait, qui m'apprit à marcher, à rêver, à rêver en marchant. Liz, parce qu'elle semblait avoir sept vies, comme les chats, parce qu'elle était - déjà - un phénix renaissant de ses cendres... et pour Burton. Et Golda, parce qu'elle était pour moi, pour les miens, le symbole d'un refuge, une garantie de survie. Je n'écrivais pas alors. Je dessinais. Ces visages, je pouvais les reproduire, parfaitement ressemblants, les yeux fermés. Ils me donnaient accès à de grands espaces imaginaires. Je rêvais de changer de parents. Cela tournait à l'obsession. J'ai voulu rencontrer mes fantasmes, je suis parti sur leurs traces. Avec mon prof, ce ne fut pas trop dur. Avec Golda, déjà plus. Quant à Liz... Et j'ai guéri. De mon prof, de Golda. Pas de Liz. Je continuais à la dessiner. Mes proches s'en inquiétaient. J'avais tout essayé, pourtant. Sauf d'en faire toute une histoire, tout un roman. B.M.
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