Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Le secteur pétrolier gabonais a largement contribué à la croissance économique, aux recettes d'exportations et à celles budgétaires. Ses parts dans le produit intérieur brut, les recettes d'exports et budgétaires, presque nulles avant l970, ont atteint plus de 50 % dans les années 2000. Cependant, si le boom pétrolier, lié en amont à la politique (publique) pétrolière de la décennie 1970, a permis au Gabon de connaître de bons résultats économiques ; il ne lui a par contre pas permis de conjurer « la malédiction du pétrole » connue sous le nom de « syndrome hollandais » en raison surtout de la gestion patrimoniale de la rente pétrolière par l'État- PDG-Bongo au pouvoir. Ce régime kleptocrate avait procédé à des politiques macroéconomiques malsaines dans la décennie 1980. En lieu et place d'une stérilisation bancaire ou monétaire systématique, de la constitution d'une solide épargne nationale à utiliser en période de récession économique pour éviter une forte réduction des dépenses publiques ou un fort endettement public ; les énormes recettes d'exportations pétrolières engrangées par le Gabon ont plutôt été systématiquement monétisées, mal allouées entre les secteurs d'activité au grand dam de l'agriculture et de l'industrie horspétrole, en dehors de leur pillage éhonté par le parti-État au pouvoir. Partant de là, la monétisation constante des recettes d'exportations pétrolières et les politiques macroéconomiques malsaines ont été, dès le milieu de la décennie 1980, un puissant facteur de déstabilisation de l'économie gabonaise au sens d'accélérer les tensions inflationnistes, de faire apprécier en termes réels le taux de change du franc CFA, de faire baisser la compétitivité-prix des produits non exposés et exposés hors boom, de déséquilibrer les comptes extérieur et budgétaire, et de contribuer largement à l'atrophie (l'hypertrophie) du secteur hors-pétrole (pétrole) et à la dépendance du Gabon vis-à-vis de l'or noir. J.J.R. Okoué Edou, canadien d'origine gabonaise, est enseignant à l'Université du Québec à Rimouski (UQAR) et au Cégep de Limoilou depuis 2008. Il a enseigné pendant deux ans à l'ENAP de Québec. Il est par ailleurs membre de l'association des économistes du Québec.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
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