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La mise en place de l'école primaire, gratuite, obligatoire et laïque en France à partir de 1880 ne s'est pas faite «en vase clos». Certes ce sont bien les grands principes de la «tradition» républicaine française issue de la Révolution qui ont guidé l'action législative et réglementaire des Jules Ferry, Paul Bert, René Goblet... . Cependant les réalisations scolaires de la Suisse et de la Belgique, pays en partie francophones, étaient parfaitement connues et suivies par des administrateurs comme Ferdinand Buisson qui a enseigné à Neuchâtel entre 1886 et 1870, et par des «militants» comme Jean Macé qui, en 1865, ramène d'un séjour en Belgique l'idée de la Ligue de l'enseignement. Prenant essentiellement comme base documentaire la Revue pédagogique, l'ouvrage se propose, après une présentation fouillée de l'idéologie qui inspire la création de l'école républicaine, d'analyser les «effets de miroir» qui se jouent dans un certain nombre de textes, entre 1878 et 1900: l'école suisse et belge au miroir de l'idéologie scolaire française, l'école française au miroir des deux premières. Une perspective «cavalière» de l'évolution des trois systèmes d'enseignement primaire jusqu'à nos jours clôt l'ouvrage.
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