En écrivant, je me questionne, la vie c'est un questionnement permanent, qu'est-ce qui m'a incité à écrire, écrire pour raconter, pour adoucir mes cicatrices, pour panser mes blessures, avec mes sentiments, avec mes émotions, j'ai avalé de la chimie pendant dix-sept ans, traitement en tout genre.
Aujourd'hui, j'ai tout stoppé, pas sans mal, la marche et l'écriture m'aident dans cette démarche, on n'arrête pas si facilement les antidépresseurs, un psychiatre Nantais m'a dit, il y a dix ans, Monsieur Gilois, vous êtes un peu mort, vous n'aurez d'autre choix, que de prendre à vie votre pilule magique.
Eh bien non, pas magique les pilules, elles ont bloqué mes émotions, trop longtemps, ils racontent des âneries parfois les psychiatres, le chemin a été long et difficile, avec des envies de mettre fin à mes souffrances d'une manière brutale et irréversible.
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