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Galère, bagne, garde-chiourme, taulard. Le vocabulaire d'aujourd'hui garde la trace d'une histoire de plusieurs siècles censée s'achever en 1953 lorsque sont rapatriés les derniers forçats de Guyane.
À partir de la fin du XVIIe siècle, partout en Europe les galères périclitent. En France, elles sont supprimées par un édit royal de 1748. Sont alors créés les bagnes portuaires : les trois plus importants (Toulon, Brest, Rochefort) abritant chacun entre 2 000 et 4 000 condamnés aux travaux forcés. Leur succèdent, un siècle plus tard, les bagnes coloniaux de Guyane et de Nouvelle-Calédonie.
Dans cette même période du Second Empire et de la Troisième République, se développent les bagnes militaires de « Biribi » et les bagnes d'enfants et d'adolescents des maisons de correction et autres établissements pénitentiaires pour mineurs.
Tout un système pénal qui disparaît progressivement au milieu du XXe siècle et dont demeure la mémoire fragmentée mais tenace de centaines de milliers de destins broyés par force légale.
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