"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quoi de mieux qu'une petite enquête tranquille pour finir l'été ?
Antihéros par excellence, Aurel Timescu ne semble pas brillant dans son poste de consul. Mis au placard en Guinée, il laisse filer le temps, buvant et composant sur son piano. Mais Aurel rêvait d'être enquêteur, et justement, un meurtre sordide a eu lieu sur la marina. Il est temps pour notre consul de sortir de sa torpeur et d'affronter la chaleur extérieure en quête d'indices et de témoignages. Aurel va tout donner, obsédé par ce crime que certains voudraient classer un peu vite.
Tout l'intérêt du livre réside dans son personnage, que les autres ont tendance à sous-estimer. Aurel n'est clairement pas à sa place, dans ce pays et au consulat, il est comme une anomalie dans le décor, mais ses déductions vont se révéler lumineuses.
Évidemment, la plume de Jean-Christophe Rufin rend le livre irrésistible une fois débuté. Finalement, on se moque un peu de connaître le coupable, ce qui importe, c'est de voir Aurel se dépatouiller en alternant coup de génie et coup de folie.
Et vous, connaissez-vous les enquêtes d'Aurel ?
Jacques Mayères, un homme français, riche, est retrouvé pendu au mât de son propre bateau dans la marina de Conakry.
Aurel Timescu, le consul de France va mener son enquête pour faire la lumière sur ce meurtre.
Je dis, son enquête, car il va aller au-delà de ses prérogatives. Il va faire la connaissance de sa sœur, de son ex-femme, de sa copine, de son notaire, et de découverte en découverte, l’auteur va essayer de nous faire croire à plusieurs possibilités de personnages qui pourraient en vouloir à Jacques Mayères.
Son écriture est toujours limpide et attachante, et pour celles et ceux qui aiment les romans quelque peu policier pourront y découvrir un bon roman. Ce n’est pas un polar, mais l’enquête menée est agréable à lire. Personnellement je n’ai pas trouvé d’humour digne de ce nom.
De Aurel Timescu, le consul de France en Guinée, je serais tentée de dire qu'il fait l'âne pour avoir du son.
Placardisé dans ce pays d'Afrique, il n'aime pas la chaleur et trimballe son improbable dégaine hors du temps qui en fait la risée de tous. Ce petit bonhomme étrange que tout le monde prend pour un crétin est en réalité intuitif, observateur et perspicace, mélomane et pianiste de surcroît. Mais peut-être les laisse-t-il croire qu'il est stupide car au moins il les voit venir de loin…
Lui qui rêvait de mener des enquêtes policières va sauter sur l'occasion lorsqu'un meurtre étrange est perpétré à la marina.
On suit cet homme attifé comme l'as de pique, un peu ivrogne et hyper sensible, à travers ses investigations et collectes d'indices. Il m'a fait l'effet d'un petit Colombo à l'accent roumain, perdu en Afrique.
Avec son air andouille, il avance pas à pas en essayant de se mettre dans la tête de la victime afin percer le mystère qui entoure sa mort. Et il va y arriver le bougre !
J'ai adoré cet étrange petit bonhomme égaré à Conakry contre son gré, qui trouve dans cette enquête le moyen d'occuper son ennui et résoudre une affaire qui, sinon, aurait été bâclée.
Quelques jours passés en Guinée, un improbable consul menant une enquête, j'ai vraiment passé un agréable moment de lecture dans en compagnie de ce petit homme atypique né et élevé dans la Roumanie de Ceauşescu.
La découverte d'un corps suspendu au mat de son bateau dans la marina de Conakry, va emmener Aurel Timescu à mener l'enquête. Carrément décalé, ce consul de France, roumain d'origine, ne lâchera rien pour arriver à démêler cette affaire et ce malgré les moqueries de ses collègues de l'ambassade.
Un agréable moment d'écoute le sourire aux lèvres tellement ce personnage est bien trouvé, original, comme sorti d'un autre temps, aussi fin que flegmatique. On avance dans l'enquête à l'africaine, c'est à dire en prenant son temps, écrasé par la chaleur et la lumière, mais en étudiant avec précision toutes les pistes et même les plus improbables.
Me voilà donc partie en Guinée avec Aurel Timescu, consul de France d'origine roumaine. Déjà ce n'est pas banal. Mais lorsqu'il se met en tête de résoudre un crime commis dans la marina, c'est à toute une injustice qu'il s'attaque. Au son de Chostakovitch, Ray Charles et du vin Tokay coulant à flot. Caché derrière ses lunettes et son look improbable, le consul Aurel Timescu saura trouver la voie de la vérité.
j'ai offert ce livre à une personne qui a vécu à Conakry en espérant que les lieux décrits "lui parlerai" (je n'ai pas la réponse nous n'en avons pas eu l'occasion d'en discuter). du coup le l'ai lu.
bon ce n'est pas extraordinaire comme roman. Nous suivons Aurel, consul moqué par ses pairs dans une pseudo enquête financière. C'est un peu gros et tout est tellement facile à résoudre pour ce diplomate. je n'ai pas été emballée
Je viens de découvrir le héros de JC.Rufin. en fait il s'agit plutôt d'un anti-héros.
En effet, ce Consul de France qui est né Roumain, vit avec un certain décalage. Il s'habille selon les règles de la mode des années 20, aussi le voit-on déambuler en Afrique avec Pardessus et pantalon en laine.....de plus, il semble peu intéressé par son job, mais plus par la musique.
Cela change quand les circonstances le projettent sur une affaire de meurtre. là, le virtuose va s'exprimer et résoudre cette affaire policière avec brio.
ce livre est un délice.
certains disent que ce n'est pas de la grande littérature mais moi j'aime bien, l'auteur écrit bien et connaît l'Afrique et la diplomatie. Il nous entraîne dans une histoire "policière" et son personnage principal est vraiment hors norme. une lecture facile mais sympa.
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