«Il y avait le jardin, c'était l'été, elle était trop belle pour aimer mes livres.»Antoine Gardel, célèbre romancier, est en prison pour avoir tué Esther Monod, étudiante en lettres qui lui consacrait son mémoire.Dans l'espoir de comprendre cet accès de violence et de faire «revivre» Esther, il décide d'écrire leur histoire. De sa rencontre avec cette jeune femme tout droit sortie d'un film de la Nouvelle Vague jusqu'au dénouement tragique, il raconte pas à pas la naissance d'un amour noir, entre entêtement et envoûtement.Avec une rare acuité, Pauline Flepp met en scènela passion amoureuse et dissèque les sentiments jusqu'au vertige.
Amour passionnel avec meurtre à la clé, je m’attendais à un roman plus rythmé, plus dynamique, surtout au vu de ses 250 pages. Les deux personnages principaux se rencontrent, entrent dans un jeu de séduction et entament une liaison rapidement. Le hic, c’est qu’à partir de ce moment, j’ai eu la sensation de tourner en rond. Le personnage d’Antoine n’évolue pas du tout. Il est jaloux, possessif et complètement rongé par cet amour et l’attitude parfois ingrate d’Esther. Entre le début de leur relation et le meurtre, nous sommes constamment dans le même schéma. Viennent ensuite deux autres parties qui donnent un autre point de vue et un peu plus d’intérêt à cette histoire. Je ne peux pas tellement en parler car cela finirait d’ôter tout intérêt à cette lecture mais il est dommage d’attendre la fin du roman pour varier le ton ! Il y a pourtant des idées intéressantes et les personnages ont du potentiel. J’ai plus été gênée par le manque d’évolution que par l’histoire en tant que telle.
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