"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis cinq ans, « le tueur aux quatre signes » terrorise les habitants de Chicago. Quand il enlève ses victimes, avant de les tuer, il informe toujours la famille en lui envoyant de macabres indices. D'abord il y a une oreille, puis un oeil et enfin la langue.
Mais cette fois, le scénario est différent car le tueur est mort alors qu'il allait juste poster la première oreille. Sa victime, la fille d'un magnat de l'immobilier, reste introuvable. Il ne reste que quelques jours avant qu'elle ne meure de soif ou ne se vide de son sang.
Avec sept femmes tuées en cinq ans, l'inspecteur Porter refuse d'échouer une nouvelle fois. Mais il réalise rapidement que, même depuis sa tombe, le « tueur aux quatre singes » tient encore en main des cartes maîtresses...
« L'un des meilleurs romans de ces dernières années ». (James Patterson)
Un homme meurt, heurté par un autobus. Le paquet qu'il s'apprêtait à poster attire l'attention des policiers : il est la marque d'un tueur en série qui sévit à Chicago depuis 5 ans, tuant pour dénoncer le mal...
L'adresse sur le paquet conduit la police chez un riche promoteur immobilier qui cache un petit secret : une fille illégitime qui vient de disparaître...
Mais le mort portait également sur lui son journal intime, qui n'a peut-être été rédigé que pour alimenter un jeu de piste, ou une course contre la mort...
Dans le genre un peu éculé de la chasse au serial killer, Le quatrième singe propose une intrigue originale et inventive, qui repose plus sur un travail d'enquête minutieux que sur la multiplication des rebondissements.
Les enquêteurs sont présentés sous un jour très humain, avec leurs fêlures et une bonne dose d'humour pour faire face aux situations macabres. En contrepoint, la plongée dans le passé du tueur, via son journal intime, glace, même si son histoire paraît un brin trop exagérée...
Le texte est bien écrit, et bien traduit. Le récit est bien rythmé par les progrès de l'enquête et les aller-retours dans le passé du tueur. On se laisse prendre agréablement par ce polar, dont la lecture devient vite addictive.
Nb : ceci constitue ma 500ème chronique de livre, une série commencée il y a 4 ans, en août 2017...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/08/13/le-quatrieme-singe-j-d-barker-city-editions-une-intrigue-originale-et-inventive/
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
Une 500ème, ça s'arrose !!!!
500e chronique! Bravo!