L'amour, c'est à la fois un concept vague et globalisant. Dans la vie de l'homme, il prend des formes diverses suivant les relations que les uns entretiennent avec les autres et selon le degré d'affection qui les lie. Il peut arriver que l'être humain ait le besoin de s'apprécier. Pour autant, tout amour qui se vit, projette directement ou indirectement des faisceaux d'altruisme et a, donc, pour finalité de servir l'autre et non de se servir de l'autre. Cet entendement sur l'amour apparaît indispensable car il permet de le dissocier des comportements et façons d'être qui lui sont apparemment semblables mais qui sont, dans la réalité, nettement différents de lui. Pour tout résumer, le vrai amour se vérifie dans la charité ; et là où le jugement est égoïste, la correction fraternelle est altruiste. « Le prix de l'amour » joue cette diversité où les personnages, selon leurs statuts, apprécient, s'approprient et intériorisent l'amour pour se valoriser même s'ils sont amenés à détruire ou à abréger l'épanouissement de leurs semblables. Mais l'amour se marchande-t-il à un tel prix ?
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