Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
«Si l'on y regarde bien, ce n'est pas tout à fait les bras ballants qu'Armen Lubin circule. Il trimbale une sacoche où cliquettent quelques outils. À lui seul une petite entreprise SOS-7-jours-sur-7 24-heures-sur-24, il s'en va furtivement dans l'énormité de l'irréparable, et répare ce qu'il peut comme ça peut, en urgence, avec des tournevis pas toujours bien adaptés, des bouts de ficelle. Ça tient. Il continue. Si un professionnel patenté se mêle de contrôler ce travail qu'il fallait bien effectuer à la va-vite, on voit sa tête d'ici, le devis qu'il présentera pour commencer par tout flanquer par terre et reconstruire du neuf massif, éclatant, peut-être élégant, sans trop se préoccuper du terrain et de sa sournoiserie : tôt ou tard, fissures, tassements, désolidarisation des éléments qui faisaient bloc contre toute menace de ruine, et il n'y aura plus qu'à attendre le retour du bricoleur patient, consciencieux, et de sa petite sacoche miraculeuse.Il y a de ce bricolage dans les poèmes de Lubin. Et ce qu'ils ont d'un peu miraculeux, c'est l'absence d'artifice et de vanité avec laquelle on pourrait presque dire qu'il les rate... [Car Lubin] a su mettre au point à la perfection sa thérapie du ratage par le merveilleux qui ne guérit pas plus que les autres, mais soulage sans recourir aux traitements ambitieux ou à l'héroïsme des chirurgies.»Jacques Réda.
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