Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Baudelaire partira à vingt ans pour les îles - île de France, île Bourbon. Le paradoxe alors est de venir s'installer à Paris, lorsque tout a pour soi la tristesse de certains Tableaux ou l'odeur du Spleen. Tout aussitôt Baudelaire prend une maîtresse : Jeanne Duval. Cinquante ans plus tard, Paul Gauguin s'enfuira à son tour de la mère patrie pour s'installer à Tahiti, puis aux îles Marquises. Mais pourquoi devrait-on aller dans les îles si on ne cherchait pas à les quitter ? Est-ce, Gauguin constate, parce que « . les Tahitiens au contraire, heureux habitants de paradis ignorés de l'Océanie, ne connaissent de la vie que les douceurs. Pour eux, vivre, c'est chanter et aimer » ?
Mais quittons le mythe poétique de la femme indigène pour une vision « naturaliste ». Alors la femme indigène, celle des romans coloniaux, va apparaître au lecteur en femme anonyme ou interchangeable, femme objet de toute façon, mais aussi femme fatale. On y verra alors la femme indigène, dans ses relations avec l'homme blanc, jouer de ses faiblesses pour le corrompre. Et ce sera alors au mythe de jouer à l'égard de la société son rôle de soupape de sûreté.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !