"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Nathalie Piernaz fait du collage. À l'ancienne, sans ordinateur, juste des ciseaux, de la colle, des pinceaux. Son matériau de base fait la première richesse de son univers.
Des vieux albums pour enfants, des chromos scientifiques ou touristiques. Les papiers jaunis portent déjà une part d'histoires avec eux. L'esprit des images qu'elle crée ensuite est à la fois léger et bizarroïde. Les choses flottent de façon brute et incohérente, les corps ne s'ajustent pas vraiment à leurs nouvelles têtes, des salons désuets deviennent le lieu d'éclosion de batraciens ou d'oeufs variés, les éléments se parent de couleurs pures surréelles. Comme dans Alice au Pays des Merveilles ou dans un film de Georges Méliès, le monde grince doucement et la poésie apparaît. On a pu voir ses images dans la revue Le Tigre, les expositions de Dessins Partagés, etc.
Le Ministère des Liaisons Etrangères est son premier recueil monographique, on pourra assez facilement le ranger à côté des livres de Jean Lecointre parus chez Cornélius.
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