Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Ce roman, le dernier écrit par Giorgio Manganelli avant sa mort, en 1990, offre comme une vision étincelante, l'hallucination d'un théologien, l'exploration et la reconnaissance d'un lieu «où il est difficile de pénétrer et d'où il est impossible de sortir». Ce lieu s'appelle, en une sorte de flou résolu, «le marécage définitif». Le narrateur y pénètre en ayant commis une faute, sans savoir laquelle. À mesure que nous suivons le narrateur et son cheval - protagoniste non dénué d'importance dans ce récit - et avançons dans cette terre «animée d'une vie trouble», nous nous rendons compte que nous sommes entraînés, en un tourbillon métaphysique, dans la création d'un démiurge malin. Et nous vient la pensée que Manganelli a voulu raconter ici le lieu même de son imagination, lieu «suprêmement dangereux», énigmatique, «répugnant et attirant», où se déroule une aventure solitaire et extrême, ce lieu frontière entre de nombreux mondes qui fut la «mystérieuses et taciturne patrie» de ce grand visionnaire.
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