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Le Musée International de la Parfumerie à Grasse a acquis une collection particulière de pots à khôl offerte en don au musée en 2016, par madame Françoise Leblanc. Celle-ci a été présentée pour la première fois au public en 2021, lors d'une exposition dédiée à l'univers mystérieux et envoûtant du khôl en Orient.
Utilisé dès l'Antiquité par les Égyptiens, le khôl (ou kohol) revêt à la fois une fonction sociale, religieuse et médicinale. Son usage s'est diffusé dans tout le Bassin méditerranéen, en Arabie et dans une partie de l'Asie, où il souligne le regard des femmes mais également celui des hommes. Élaboré à partir de galène (sulfure de plomb), il était également utilisé à des fins thérapeutiques. En effet, le plomb contenu dans le khôl, aujourd'hui reconnu comme toxique, permettait de traiter les infections oculaires. En assombrissant les rebords de la paupière, il atténuait également les réfractions de la lumière dues au soleil.
Les recettes de fabrication sont multiples et varient selon les lieux de production. Le produit se conserve dans un flacon ouvragé, généralement pourvu d'un bâtonnet applicateur (le mirwed), réalisé avec les matériaux et les techniques propres à son lieu de fabrication.
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