"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Critiqué par Talleyrand (" Je ne connais qu'un homme plus bête que Maret, c'est le duc de Bassano. ") et dépeint sous des traits peu flatteurs par Thiers dans son Histoire du Consulat, et de l'Empire, Hugues-Bernard Maret (1763-1839) fut pourtant l'un des pivots essentiels du régime napoléonien pendant près de quinze ans. Fils de médecin, avocat, diplomate et journaliste, il est nommé en 1799 secrétaire général des consuls et entame une ascension fulgurante. Secrétaire d'État ayant rang de ministre, il est la plaque tournante du gouvernement napoléonien et en recueille les fruits par des dotations, des décorations et des titres : comte de l'Empire, puis duc de Bassano en 1809. Son passé de diplomate justifie encore que l'Empereur l'emploie dans les grandes négociations (Presbourg, Tilsit, Bayonne) avant de lui confier pour un temps le ministère des Relations extérieures. Sa carrière se poursuit à la chute de l'Empire, d'abord dans les rangs des bonapartistes les plus affirmés, puis dans les cercles du pouvoir de la monarchie de Juillet. Louis-Philippe tente même sans succès d'en faire son président du Conseil. Travailleur acharné et homme d'autorité, Maret reste pour la postérité l'un des plus fidèles serviteurs de Napoléon et une figure méconnue de l'épopée.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !