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Les villes coûtent cher, en particulier les grandes, mais elles rapportent également plus. A l'échelle nationale, Paris est une ville dont le fonctionnement quotidien mobilise des fonds importants. Les seuls montants investis dans les transports en commun sont incomparables aux budgets des autres villes. Mais Paris génère en regard des masses financières elles aussi incomparables. Lorsque l'on s'essaie à une répartition géographique des lieux où se crée la richesse et de ceux où elle est dépensée en consommation ou via les revenus de transfert il apparaît que la capitale n'est pas un Moloch, bien au contraire. La valeur ajouté contribue au final au revenu de nombreuses autres régions et nourrit la solidarité nationale via la redistribution sociale des richesses (impôts et cotisations sociales) : une ville coûte donc plus cher mais produit aussi beaucoup plus cher même si la part des deux n'est jamais simple à faire. Ce constat n'interdit pas, au contraire, de s'interroger sur le financement des villes. Les villes imposant une socialisation plus importante des dépenses, leur gestion sera plus lourde et leur coût final dépendra non seulement de leur taille mais aussi, surtout, de leur organisation. Il n'y a pas de villes trop grandes ou trop coûteuses, il n'y a que des villes mal gérées. S'interroger sur le financement et non sur le coût des villes, c'est donc mettre l'accent sur les principes d'organisation efficace d'une ville.
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