"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Grâce aux décrets du concile de Trente, le curé reçoit les moyens juridiques de sa mission : celle-ci est bien plus qu'une fonction à accomplir ; elle constitue d'abord sa raison d'être. Après la période sanglante de la Révolution, l'Eglise, au XIXe siècle, vit dans une société qui a laïcisé ses institutions. En saint Jean-Marie Vianney, la figure du curé atteint un sommet inégalé : le témoignage de ce prêtre met en relief la sainteté du curé comme pasteur. A partir des années 1950, la sécularisation s'accompagne d'une remise en cause radicale de l'identité et de la nécessité du pasteur d'âmes. Face à des solutions supplétives souvent déviantes, le concile Vatican II et les papes, de Pie XII à Jean Paul II, ne cessent d'affirmer le rôle central et irremplaçable d'une paroisse renouvelée, c'est-à-dire «communautaire». Telle est en effet la nouvelle définition de la paroisse consacrée par le Code de 1983 : «une communauté de fidèles confiée à un pasteur propre». En cette fin du XXe siècle, le curé est confronté à de nombreux défis : une «restructuration» paroissiale, certes, nécessaire, mais parfois hâtive et incertaine ; une participation des laïcs, issue de l'ecclésiologie de communion, qui, mal appliquée, peut diluer le pouvoir décisionnel du pasteur... Malgré ces difficultés, la paroisse de l'an 2000 est en mesure de mener un apostolat communautaire pour le plus grand bien des âmes.
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