Comment oser parler, quand on se nomme Ayme, quand on vient d' un pays « simple comme bonjour », et quand les mots deviennent trop dérisoires pour rendre à l'indicible son éloquence, si ce n'est en se fondant dans l'azur de l'univers, afin de pousser un cri silencieux, profond, authentique et non sans douleur ?... Comme une déclaration d'amour faite à ce tohu-bohu de monde, un cri de justice pour les silencieux de la terre et ceux qui ont été discrètement écorchés par la vie, une larme versée pour ceux qui n'ont jamais pu pleurer, une redéfinition du mot « force » c'est-à-dire : « l'art d'offrir un sourire à la vie après qu'elle vous ait giflé », une quête d'identité et de repères.
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