"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il est des êtres hors du commun que la modestie eût à coup sûr laissés dans l'ombre si le destin ne les avait projetés sur l'avant-scène de notre siècle.
Tel est bien e cas d' Agnan Drunat, ce boulanger s attachant qu'Alain Rafesthain nous a fait découvrir dans "Pain amer et "Les Feux de la Saint-Jean", les deux premiers romans de sa trilogie.
Avec "Le cri de la chavoche", dernier volume de cette grande saga du terroir solognot, l'auteur nous fait revivre la période dramatique de l'occupation, révélatrice de la véritable personnalité de chacun, souvent génératrice d'héroïsme ou de trahison.
Agnan Drunat, lui, ne choisit pas son camp : il a toujours été du côté des justes et c'est tout naturellement qu'il se met au service de ses concitoyens, aidant les réfugiés, favorisant le ravitaillement et fournissant de faux papiers à ceux que les Allemands affament et pourchassent.
Il devient peu à peu, sans le savoir, un héros du quotidien et quand les bois de Presly résonnent du hululement de la chavoche, cette chevêche solognote dont les résistants imitent l'appel pour en faire leur cri de ralliement, c'est tout naturellement qu'il entre en clandestinité. Mais un collaborateur guette et survient le drame.
Dans ce roman où le réalisme ne le cède en rien au suspense, Alain Rafesthain sait aussi nous toucher par la tendresse qu'il porte à quelques-uns de ses personnages, la générosité et l'humanisme qui les habitent.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !