"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La barbarie serait à nos portes, si l'on en croit les nouveaux croisés de la culture. Elle prendrait le visage des hordes enfantines et adolescentes prisonnières d'une école qui ne leur apprend plus rien.Or, en fait, on y travaille. Peut-être trop, c'est-à-dire mal. En effet, les adultes inquiets font peser sur les jeunes le poids de leur rêve de promotion sociale. Plus que jamais, l'école est soumise à des attentes contradictoires: promouvoir l'égalité des chances tout en demeurant sélective, assurer la cohésion sociale et garantir la promotion individuelle, transmettre des références communes et respecter la personnalité de chacun.Le Barbare et l'écolier plaide pour une limitation des missions confiées à l'école. Demandons-lui moins, elle s'en acquittera mieux. Libérée des utopies scolaires comme des utopies politiques, elle doit aller à son rythme propre: prendre le temps de l'exercice, respecter le temps de l'enfance, restaurer le temps des écoliers. Cessons de rêver une machine à socialiser pour retrouver un lieu où éduquer.
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