"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'art, l'argent et la spéculation à l'époque des Impressionnistes, de Manet, Monet, Emile Zola, Tzara (Dada), Cocteau, etc. Suivi d'un entretien : " Les Chaussettes de Mondrian ". Entre 1860 (date de la rupture moderniste en peinture : Manet, les Impressionnistes, Cézanne, etc.) et 1920 (dans le sillage des prises de position de Tzara, Manifestes Dada, ou les engagements de Cocteau en direction des valeurs de l'avant-garde), tout bascule. Les rapports entre l'art et l'argent deviennent de plus en plus " étroits " et problématiques. Naguère sous-estimées, les cotes des peintres vont atteindre des sommets exorbitants. Le modèle boursier de la valeur des oeuvres se substitue au vieux modèle marchand où la hiérarchie des peintres était fixée par la fidélité aux normes académiques. L'oeuvre (1886) d'Emile Zola est le fidèle écho de cette mutation. Cette rupture est contemporaine de l'émergence d'une nouvelle économie et d'une culture où le capitalisme, la banque, la finance et la consommation jouent un rôle décisif. Jean-Joseph Goux retrace la naissance et le développement de ce nouvel univers esthétique, économique et philosophique, où nous sommes toujours engagés.
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