Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Est-ce un hasard si la crise du réalisme romanesque et pictural en Europe coïncide avec la fin de la monnaie or ? N'y a-t-il pas là un effondrement des garanties et des référentiels, une rupture entre le signe et la chose qui défait la représentation et inaugure un âge de la dérive des signifiants ?
Dans une première partie, l'auteur montre comment Les Faux Monnayeurs d'André Gide est, à ce titre, une oeuvre exemplaire : le langage et la monnaie, dans leur statut étroitement homologique, sont atteints ; mais aussi la valeur de la paternité et toutes les autres valeurs qui règlent les échanges, trahissant une crise fondamentale qui est aussi celle du genre romanesque. Dans la deuxième partie, nous découvrons comment, grâce à cette rupture historique entre « le langage or » d'un Zola ou d'un Hugo et « le langage jeton » de Mallarmé, Valéry, Saussure et quelques autres, il devient possible de rendre compte des traits majeurs de notre façon de symboliser.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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