"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un matin, le lendemain du jour où Julia obtient son diplôme de droit, Tin Win, son père, un brillant avocat de Wall Street, quitte son domicile et disparaît mystérieusement. Quelques semaines plus tard, son passeport est retrouvé dans les environs de l'aéroport de Bangkok. Quatre ans ont passé. Julia est devenue avocate. En rangeant le grenier de leur maison, Judith, sa mère, découvre des lettres d'amour que Tin a écrites - mais jamais envoyées - à Mi Mi, une jeune Birmane de Kalaw, son village natal. Julia, qui ne s'est jamais résignée à l'absence de son père, décide alors de se rendre sur place pour percer le mystère qui entoure son passé. Elle pénètre dans un univers dont elle ne soupçonnait pas la richesse. Grâce à U Ba, un vieux Birman, elle apprendra que Tin possédait un don, celui de déchiffrer l'âme des gens en écoutant les battements de leur coeur.Un fantastique hymne à la vie. Femme actuelle.
Un roman qui nous emmène en Birmanie à la recherche du père de la narratrice, Julia, disparu du jour au lendemain quelques années auparavant.
Un roman qui interroge sur l'intimité des parents, leur jeunesse et leurs sentiments tout en nous invitant à porter un regard neuf sur le handicap.
L’Art d’écouter les battements de cœur est un roman qui fait du bien mais, attention, ce n’est pas un roman feel-good, sans quoi j’aurais passé mon chemin. Il m’a été conseillé par une amie il y a un petit moment déjà et j’en avais rapidement fait l’acquisition, convaincue qu’il pourrait me plaire également. Je l’ai juste laissé trainer un peu sur mes étagères, comme je le fais d’ailleurs assez régulièrement avec les titres que je considère comme des valeurs sûres. Vous faites cela, vous aussi, ou vous dévorez les « pépites » aussitôt achetées ?
C’est un roman qui fait du bien, donc, pour deux raisons, le fond et la forme. C’est l’histoire de Julia, une jeune femme qui n’a plus de nouvelles de son père, un avocat new-yorkais, depuis plusieurs années. Elle décide de quitter les États-Unis pour se rendre en Birmanie afin de retracer l’histoire de ce père qui les a abandonnées semble-t-il sans raison, sa mère et elle, et de le retrouver. Sur place, elle fait la rencontre d’U Ba qui va lui raconter qui était son père : sa naissance, l’apparition de sa cécité, sa rencontre avec Mi Mi, leur histoire d’amour et son arrachement à cette dernière et à son pays. L’histoire d’amour entre Tin Win et Mi Mi, deux êtres heurtés par la vie mais qui ont su faire de leur handicap une force, est au cœur du roman. C’est aussi un roman qui traite de la solitude, du rapport au monde, de la tolérance et du deuil. Pour aborder des thèmes aussi puissants, il fallait une écriture forte et le pari est gagné puisque Jan-Philipp Sendker livre un roman à la puissance émotionnelle incontestable, portée par une écriture délicate et poétique. Chaque page est une leçon de vie, non pas assénée de manière mièvre, mais offerte avec beaucoup de sincérité et de sensibilité.
J’ai vu qu’il y avait une suite, mais je ne suis pas sûre d’avoir envie de m’y plonger. Je veux garder cette histoire intacte, sans y ajouter quoi que ce soit…
Un matin, le lendemain du jour où Julia obtient son diplôme de droit, Tin Win, son père, un brillant avocat de Wall Street, quitte son domicile et disparaît mystérieusement. Quelques semaines plus tard, son passeport est retrouvé dans les environs de l’aéroport de Bangkok. Quatre ans ont passé. Julia est devenue avocate. En rangeant le grenier de leur maison, Judith, sa mère, découvre des lettres d’amour que Tin a écrites – mais jamais envoyées – à Mi Mi, une jeune Birmane de Kalaw, son village natal. Julia, qui ne s’est jamais résignée à l’absence de son père, décide alors de se rendre sur place pour percer le mystère qui entoure son passé.
Elle pénètre dans un univers dont elle ne soupçonnait pas la richesse. Grâce à U Ba, un vieux Birman, elle apprendra que Tin possédait un don, celui de déchiffrer l’âme des gens en écoutant les battements de leur cœur.
Julia est sans nouvelles de son père depuis quatre ans. Il a pris l'avion pour la Birmanie son pays de naissance abandonnant sa femme, ses enfants, son travail et n'a plus donné signe de vie.
Lorsque sa mère lui remet une boite à chaussures contenant des affaires de son père et qu'elle découvre une lettre jamais envoyée à " Ma MI Mi bien Aimée ' , Julia interroge sa mère qui lui dit ne rien connaître du passé de son père mais Julia veut savoir et décide de se rendre dans le village natal de son père.
En plus du dépaysement elle va aller de surprise en surprise, apprenant que son père est né un jour néfaste, que sa mère l'a abandonné, qu'il s'est retrouvé aveugle très jeune apprenant à se déplacer sans aide et a fait ses études dans un monastère où un vieux moine aveugle lui a enseigné le braille.
Julia marche dans les pas de son père espérant le retrouvant vivant.
Un très, très beau roman où se mêlent amour et trahison mais aussi le pardon ........
Quatre ans après la disparition brutale de son père, une jeune américaine part à sa recherche en Birmanie , pays dont il est originaire : elle y est accueillie par un vieux sage mi-Dumbledore, mi-père Fouras façon Birmane qui lui raconte l'histoire de son père à qui, bien sûr, elle n'a jamais eu l'idée de poser la moindre question sur son passé… Entre autres révélations fulgurantes, on y apprend que la civilisation birmane est très différente de la civilisation américaine, que « la mort n'est pas la fin de la vie mais une étape », ou que « la véritable essence des choses n'est pas visible à l'oeil », tiens ça me rappelle quelque chose.
A la croisée d'un recueil de sagesse orientale, d'un guide touristique et d'un conte Harlequin orientaliste, ce roman se laisse lire sans déplaisir et sans surprise mais avec tout de même un brin d'ennui. Pas de coup de coeur ni de battements de coeur, (je dois avoir un coeur de pierre !) mais un léger haut-le-coeur peut-être…
Encore un roman que je n’aurais pas choisi par moi-même ! Le titre et la couverture « Feel good » ne m’aurait pas du tout attiré voire rebuté. Débordant de préjugés, je suis donc entré avec une certaine retenue dans la lecture. Au premier abord, le style m’a beaucoup plu, mais le récit prenait bien l’orientation mystique que j’imaginais. Les protagonistes qui inspirent la compassion, un environnement empreint de spiritualité, tout semblait réuni pour valider mes craintes.
Puis, au fil des pages, un peu comme un enchantement, j’ai été emporté par l’histoire d’amour de ces deux êtres hors du commun. Je suis tombé en admiration devant ces personnages atypiques qui sont débordants de bonté, de pudeur, sans une once de malhonnêteté. Dans un monde où la différence est montrée du doigt, leurs handicaps physiques bouleversent les situations et transcendent les sentiments. De par leur fragilité apparente, les émotions semblent alors décuplées et m’ont littéralement pris au cœur.
Sans faire de misérabilisme, Jan-Philipp Sendker nous expose à un grand moment de romantisme contrarié par le difficile tourbillon de la vie. Quand le destin s’en mêle, ça rend les histoires plus tragiques et l’amour encore plus puissant. Je n’apprécie généralement les romances que lorsqu’elles sont dures et poignantes et j’ai été servi.
Participer à un jury de lecteurs m’aura permis de faire des découvertes dont « L’art d’écouter les battements… » est une des plus touchantes.
Une couverture à couleur chaude est vraiment ensoleillée, rien de mieux pour passer une bien belle lecture. Le résumé nous promet une merveilleuse histoire d’amour, assez hors du commun & dans un pays remplit de voyage ! En tout cas, cette lecture a été vraiment splendide !
Ce petit livre est vraiment un vrai voyage dans ce pays pleins richesses et de beauté, qu’est la Birmanie. C’est la première fois que j’écris une chronique aussi vite. Alors que ça ne fait même quelques minutes que j’ai refermé ce livre ! Commencé à midi, le voilà déjà terminé & je n’ai pas vu les pages défilées !!
Cette histoire est toute douce, remplit de sincérité et d’amour. Mais chaque mots posé sur le papier par l’auteur est vraiment bien pensé. Tout dans ce livre l’est d’ailleurs et c’est en partie pour ça que j’ai trouvé le rythme de lecture très fluide & douillet. C’est lent, oui, mais pas comme si vous ne tournez en rond durant une bonne trentaine de pages. Ici c’est totalement différent, car on voyage en même temps que Julia qui nous dévoile l’histoire de son père, Tin Win.
Ce qui est merveilleux dans ce roman, c’est la sagesse des paroles de l’auteur. Même si on ne fait pas beaucoup de rencontre avec plusieurs personnages à la fois, rien que découvrir l’histoire du père de Julia & elle, qui veut en apprendre plus sur lui, ça met le baume au coeur. On ne peut qu’être émerveillé par tout ce qu’elle découvre.
Je ne sais pas vraiment comment en parler, car ça se sent en nous, du moins c’est ce que j’ai ressentit. De plus, l’auteur nous pousse à mener des réflexions de notre côté & cela donne vraiment un sens à toute l’histoire qui se déroule devant nos yeux.
Un roman dont le résumé tient ses promesses & dont l’histoire est tel un conte de fées !!
C'est l'histoire d'une quête d'identité, celle de Julia, jeune avocate new-yorkaise qui part sur les traces de son père, disparu quelques années plus tôt du jour au lendemain sans aucune explication. Julia décide alors de partir en Birmanie afin de chercher la vérité sur ce mystérieux départ.
Une fois sur place, elle découvre une autre culture, un pays empreint d'une philosophie de vie dont elle ne soupçonnait pas la richesse intérieure et spirituelle.
Tin Win (le père de Julia), devenu aveugle à l'âge de six ans a un don extraordinaire : il est capable de déchiffrer l'âme des gens en écoutant leurs battements de cœur. Mi Mi, une jeune birmane infirme, tombe amoureux de lui et ils deviennent très vite inséparables.
Le roman de J-P. Sendker est très sensoriel car la cécité de Tin Win oblige celui-ci à développer davantage ses autres sens notamment l’ouïe et le toucher. Nous comprenons alors qu'il faut aller au-delà des apparences pour mieux cerner l'âme d'autrui, comprendre ce que les autres ressentent.
J'ai eu l'impression en lisant ce livre que le temps s'était arrêté, que rien ne pouvait troubler l'amour vrai de Tin Win et Mi Mi.
Ce roman est donc une très belle histoire d'amour, un conte oriental, un magnifique voyage exotique dont on sort émerveillé.
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