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Un roman qui nous emmène en Birmanie à la recherche du père de la narratrice, Julia, disparu du jour au lendemain quelques années auparavant.
Un roman qui interroge sur l'intimité des parents, leur jeunesse et leurs sentiments tout en nous invitant à porter un regard neuf sur le handicap.
L’Art d’écouter les battements de cœur est un roman qui fait du bien mais, attention, ce n’est pas un roman feel-good, sans quoi j’aurais passé mon chemin. Il m’a été conseillé par une amie il y a un petit moment déjà et j’en avais rapidement fait l’acquisition, convaincue qu’il pourrait me plaire également. Je l’ai juste laissé trainer un peu sur mes étagères, comme je le fais d’ailleurs assez régulièrement avec les titres que je considère comme des valeurs sûres. Vous faites cela, vous aussi, ou vous dévorez les « pépites » aussitôt achetées ?
C’est un roman qui fait du bien, donc, pour deux raisons, le fond et la forme. C’est l’histoire de Julia, une jeune femme qui n’a plus de nouvelles de son père, un avocat new-yorkais, depuis plusieurs années. Elle décide de quitter les États-Unis pour se rendre en Birmanie afin de retracer l’histoire de ce père qui les a abandonnées semble-t-il sans raison, sa mère et elle, et de le retrouver. Sur place, elle fait la rencontre d’U Ba qui va lui raconter qui était son père : sa naissance, l’apparition de sa cécité, sa rencontre avec Mi Mi, leur histoire d’amour et son arrachement à cette dernière et à son pays. L’histoire d’amour entre Tin Win et Mi Mi, deux êtres heurtés par la vie mais qui ont su faire de leur handicap une force, est au cœur du roman. C’est aussi un roman qui traite de la solitude, du rapport au monde, de la tolérance et du deuil. Pour aborder des thèmes aussi puissants, il fallait une écriture forte et le pari est gagné puisque Jan-Philipp Sendker livre un roman à la puissance émotionnelle incontestable, portée par une écriture délicate et poétique. Chaque page est une leçon de vie, non pas assénée de manière mièvre, mais offerte avec beaucoup de sincérité et de sensibilité.
J’ai vu qu’il y avait une suite, mais je ne suis pas sûre d’avoir envie de m’y plonger. Je veux garder cette histoire intacte, sans y ajouter quoi que ce soit…
Un matin, le lendemain du jour où Julia obtient son diplôme de droit, Tin Win, son père, un brillant avocat de Wall Street, quitte son domicile et disparaît mystérieusement. Quelques semaines plus tard, son passeport est retrouvé dans les environs de l’aéroport de Bangkok. Quatre ans ont passé. Julia est devenue avocate. En rangeant le grenier de leur maison, Judith, sa mère, découvre des lettres d’amour que Tin a écrites – mais jamais envoyées – à Mi Mi, une jeune Birmane de Kalaw, son village natal. Julia, qui ne s’est jamais résignée à l’absence de son père, décide alors de se rendre sur place pour percer le mystère qui entoure son passé.
Elle pénètre dans un univers dont elle ne soupçonnait pas la richesse. Grâce à U Ba, un vieux Birman, elle apprendra que Tin possédait un don, celui de déchiffrer l’âme des gens en écoutant les battements de leur cœur.
Julia est sans nouvelles de son père depuis quatre ans. Il a pris l'avion pour la Birmanie son pays de naissance abandonnant sa femme, ses enfants, son travail et n'a plus donné signe de vie.
Lorsque sa mère lui remet une boite à chaussures contenant des affaires de son père et qu'elle découvre une lettre jamais envoyée à " Ma MI Mi bien Aimée ' , Julia interroge sa mère qui lui dit ne rien connaître du passé de son père mais Julia veut savoir et décide de se rendre dans le village natal de son père.
En plus du dépaysement elle va aller de surprise en surprise, apprenant que son père est né un jour néfaste, que sa mère l'a abandonné, qu'il s'est retrouvé aveugle très jeune apprenant à se déplacer sans aide et a fait ses études dans un monastère où un vieux moine aveugle lui a enseigné le braille.
Julia marche dans les pas de son père espérant le retrouvant vivant.
Un très, très beau roman où se mêlent amour et trahison mais aussi le pardon ........
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