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Lisa See

Lisa See
Lisa See est une auteure américaine d'origine chinoise née le 18 février 1955 à Paris, elle vit aujourd'hui à Los Angeles. Avant de devenir l'écrivaine que l'on connait, elle a travaillé comme agent de publicité et coordinatrice au sein d'une entreprise américaine. Son premier ouvrage, O... Voir plus
Lisa See est une auteure américaine d'origine chinoise née le 18 février 1955 à Paris, elle vit aujourd'hui à Los Angeles. Avant de devenir l'écrivaine que l'on connait, elle a travaillé comme agent de publicité et coordinatrice au sein d'une entreprise américaine. Son premier ouvrage, On Gold Mountain: The 100 Year Odyssey of My Chinese-american Family (1995), la biographie de son grand-père immigré chinois aux Etats-Unis, est salué par la critique. C'est son premier roman La mort scarabée qui sera nominé pour le Prix Barry 1998 du meilleur premier roman et le Prix Edgar-Allan-Poe 1998 du meilleur roman. Mais c'est bel et bien avec Fleur de neige qu'elle va rencontrer un réel succès (prix Relay 2006). Cet ouvrage sera traduit dans plus de 23 langues à travers le monde. Elle est aussi l'auteure d'autres best-sellers : Le pavillon des pivoines, Filles de Shanghai et Ombres chinoises, tous parus aux Éditions J'ai lu.

Avis sur cet auteur (36)

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    Couverture du livre « Le Cercle de Lady Tan » de Lisa See aux éditions Albin Michel

    Anita Millot sur Le Cercle de Lady Tan de Lisa See

    Nous sommes en Chine, en 1469. Yunxian (huit ans) vit dans la région de Beijing auprès de sa mère (Dame Respectable) de la concubine de son père (Demoiselle Zhao) et du fils de cette dernière son demi-frère Yifeng. Les deux frères de Yunxian, qui auraient aujourd’hui douze et dix ans, sont morts...
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    Nous sommes en Chine, en 1469. Yunxian (huit ans) vit dans la région de Beijing auprès de sa mère (Dame Respectable) de la concubine de son père (Demoiselle Zhao) et du fils de cette dernière son demi-frère Yifeng. Les deux frères de Yunxian, qui auraient aujourd’hui douze et dix ans, sont morts le même jour il y a cinq années de cela, de la variole. Yunxian est encore dans la période des « jours des dents de lait » (qui se termine à quinze ans) date à laquelle elle sera mariée à Maoren, son fiancé actuellement âgé de neuf ans …

    Les pied de Yunxian sont bandés et la font souffrir, mais pour l’instant ils ne sentent pas mauvais comme ceux de Dame Respectable. Seules les servantes (telle que Perle, qui est à ses petits soins) ont de grands pieds, pour leur plus grande honte … (Ce qui nous semble, bien évidemment, un sacré avantage !) Lorsqu’elle atteindra enfin les « jours d’épingles à cheveux », elle partira vivre dans la maison de Maoren et – comme il est coutume – il lui faudra obéir à sa belle-mère. Les femmes de haute lignée sont strictement éduquées dans l’optique de devenir de parfaites esclaves au service de leurs maris … Dame Respectable se meurt à vingt-huit ans, d’une septicémie, provoquée par l’infection mal soignée d’un de ses pieds bandés. À l’époque, en Chine, une fillette sur dix mourait, dans les deux ans suivant le premier bandage …

    Envoyée chez Grand-mère Ru et Grand-père Tan (ses grands-parents paternels) tous deux lui enseigneront la médecine chinoise. Et c’est auprès de Sage-femme Shi et de sa fillette Meiling (huit ans) qui deviendra sa meilleure amie, que la petite Yunxian commencera son (long) apprentissage, qui fera d’elle un médecin. Mais le chemin sera parsemé d’embûches avant qu’elle soit enfin acceptée en tant que telle, dans ce monde réservé aux hommes …

    Un merveilleux roman – aussi passionnant qu’enrichissant – qui éclaire les lecteurs sur le yin et le yang, les us et coutumes médicales (encore archaïques mais déjà assez brillantes) de l’époque, le poids des traditions … Doublé d’une petite « enquête policière ». C’est bien écrit, percutant, pertinent ! Un beau coup de coeur qui nous tient en haleine !

    Un grand merci à la Masse Critique Privilégiée de Babelio et aux Éditions Albin Michel pour cette belle découverte !

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    Couverture du livre « Fleur de neige » de Lisa See aux éditions J'ai Lu

    Sevlipp sur Fleur de neige de Lisa See

    La campagne chinoise au 19ème siècle et la vie de deux fillettes qui vont devenir laotong pour la vie.
    Alors, il est questions de misère, de pieds-bandés (atroce), de pertes d'enfants, de violence conjugale, de malnutrition, de l'emprise de la belle-famille, d'entremetteuses pour lier deux...
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    La campagne chinoise au 19ème siècle et la vie de deux fillettes qui vont devenir laotong pour la vie.
    Alors, il est questions de misère, de pieds-bandés (atroce), de pertes d'enfants, de violence conjugale, de malnutrition, de l'emprise de la belle-famille, d'entremetteuses pour lier deux famille et de sacralisation des fils et maris.
    Ce roman illustre la terrible condition de la femme avec une petite lueur, ; cette amitié voire amour entre Fleur de lis et Fleur de neige.
    L'écriture est intime et le récit rappelle qu'on fait souvent n'importe quoi au nom de la tradition et que c'est presque toujours les femmes qui en paient le prix le plus élevé.

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    Couverture du livre « Fleur de neige » de Lisa See aux éditions J'ai Lu

    Anne-Marie Lemoigne sur Fleur de neige de Lisa See

    « C’est un beau roman, c’est une belle histoire…. », mais contrairement à la chanson de Michel Fugain, ce n’est pas une romance d’aujourd’hui .

    En effet, ce roman transporte son lecteur dans la société rurale chinoise du 19e siècle où les filles sont « les branches les plus inutiles de...
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    « C’est un beau roman, c’est une belle histoire…. », mais contrairement à la chanson de Michel Fugain, ce n’est pas une romance d’aujourd’hui .

    En effet, ce roman transporte son lecteur dans la société rurale chinoise du 19e siècle où les filles sont « les branches les plus inutiles de l’arbre familial » et où l’on bande les pieds des petites filles à l’âge de 6 ans .

    Lisa See, dans cet ouvrage qu’elle revendique comme une œuvre de fiction, fruit de son intérêt et de ses longues et multiples recherches sur la Chine, donne la parole à une vieille femme de plus de 80 ans, proche de la mort, qui dans un récit à la première personne fait le bilan de sa vie .

    Elle livre ainsi un document riche, solidement documenté et fort intéressant sur l’univers secret des femmes, qui se concentre sur 2 destins de femmes et révèle des coutumes que nous connaissons mal : outre le bandage des pieds des petites filles ( le chapitre qui relate cette pratique barbare est presque insoutenable ), l’association, le jumelage de deux petites filles : les LAOTONG qui se doivent soutien et fidélité jusqu’à la mort «  devenir une bonne loatong, c’est aussi important que de faire un bon mariage », la pratique du NU SHU  , code d’écriture féminin secret à l’usage exclusif des femmes, ou celle de la communauté de sœurs adoptives au sein d’un même village .

    Nous sommes donc plongées dans le monde quotidien des femmes , le plus souvent enfermées dans une partie de l’habitation familiale : l’appartement des femmes .
    Nous suivons le parcours de deux héroïnes : Fleur de Lys, la narratrice et sa LAOTONG : Fleur de Neige, qui s’étale sur 80 ans et s’articule autour de 4 parties : 1 .Jours d’enfance, 2 .Le temps des chignons : l’époque de l’adolescence et de l’apprentissage précédant le mariage, 3 . Les années de riz et de sel : celles de la vie d’épouse, de mère, celles des tâches domestiques au sein de la belle-famille , 4 . Assise au calme, la période du veuvage .

    Dans ce récit aux nombreux rebondissements , essentiellement narratif ou descriptif, les scènes de la vie quotidienne abondent, apportant informations sur la nourriture, les vêtements, sur les grands moments de la vie : naissance, mariage, décès .
    Certes, on y trouve du sang et des larmes et certains passages peuvent paraître outrés ou mélodramatiques, mais c’est la loi dans ce type de roman et Linda See a su éviter les pièges du manichéisme et rendre ses personnages attachants .

    Un voyage exotique dans le temps et l’espace dont on sort ému et enrichi .

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    Couverture du livre « La mémoire du thé » de Lisa See aux éditions Pygmalion

    Alex-Mot-à-Mots sur La mémoire du thé de Lisa See

    La Chine : ses plantations de thé, ses minorités ethniques, son développement urbain rapide et l’enrichissement de certains de ses habitants.

    J’ai aimé suivre la narratrice depuis son enfance dans le village de la Source du Printemps, sur le mont Nannuo, dans la province du Yunnan. Li-yan...
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    La Chine : ses plantations de thé, ses minorités ethniques, son développement urbain rapide et l’enrichissement de certains de ses habitants.

    J’ai aimé suivre la narratrice depuis son enfance dans le village de la Source du Printemps, sur le mont Nannuo, dans la province du Yunnan. Li-yan appartient à une tribu Akha qui préserve ses us et coutumes.

    J’ai aimé son amitié avec Ci-teh, une amitié faite de jalousie et de profonde affection.

    J’ai adoré découvrir un peu de la culture Akha : le Festival de la Balançoire, le portail aux esprits construit chaque année, le ruma et le nima qui sont des sortes de guides spirituels, le dieu suprême A-po-mi-ye, les coiffes des femmes ornées de nombreux charmes en argent, leur semaine de 12 jours dont chaque jour correspond à un animal…

    Mais j’ai été horrifiée par ce qu’ils appellent des rejets humains, dont les jumeaux font partie, et du sort qui leur est réservé. J’en ai appris également beaucoup sur l’accouchement et les premiers cris du nourrisson.

    Et bien sûr, le thé pu’er que le village apprend à refaire fermenter pour tuer le vert, mieux se conserver et ainsi prendre de la valeur au fil des années.

    J’ai découvert la politique de Trente Ans sans Changement, et je connaissais déjà les hommes et femmes obligés de s’installer dans les campagnes pour apprendre des paysans.

    J’ai aimé l’expression « voler l’amour » pour « essayer la machette » avant le mariage. Et lors de ce mariage, l’homme doit posséder une arbalète. Se marier se dit d’ailleurs « aller-travailler-manger ».

    J’ai aimé le bracelet en argent avec les deux dragons qui se font faces qu’aime Li-yan et qu’elle retrouvera à la fin du récit.

    J’ai été un peu dérouté par certaines facilités du roman, mais j’ai aimé le parti-pris de l’auteure : pas de coïncidences, pas d’histoire.

    Un roman sur le peuple Akha plus que sur le thé, que j’ai aimé.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de l’arbre à thé maudit dont hérite Li-yan et qui est entouré d’une curieuse poudre jaune qui soigne.

    https://www.alexmotamots.fr/la-memoire-du-the-lisa-see/