"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Bruxelles, quartier historique des brocanteurs. Le cadavre d'un homme est retrouvé, vidé de son sang. L'inspecteur Robert Verhulst et sa coéquipière Lila héritent de l'affaire. Pour Robert, le défunt est un antiquaire des Marolles disparu quelques jours auparavant. Un homme riche autour duquel gravitent des âmes bienveillantes. Et des personnages cruels. Au fil des bières consommées aux comptoirs des cafés, l'enquêteur décide de ne pas se fier aux apparences. D'explorer toutes les pistes. D'exploiter chaque indice. Notamment celui d'une lithographie dénichée chez l'antiquaire et représentant une villa sur la côte normande. Le dessin révèlera-t-il le secret du défunt ?
Quartier populaire bien connu des Bruxellois et véritable paradis des chineurs et autres amateurs d'antiquités, les Marolles nous accueillent le temps d'une enquête policière aux accents bien de chez nous.
Une intrigue bien ficelée…
La découverte d'un cadavre, vidé de son sang, dans un sac de voyage chez un antiquaire de la place de la Chapelle, la disparition d'un SDF, une vieille lithographie, vont amener l'inspecteur Robert Verhulst et sa coéquipière, Lila, à se heutrer à l'autorité et à remettre leurs certitudes en question…
Un tandem d'enquêteurs aux antipodes l'un de l'autre…
Désabusé – Robert Verhulst, la quarantaine, introverti et amateur de bière est encore de la vieille école et n'apprécie pas trop les nouvelles procédures introduites par l'administration. Lila, quant à elle, jeune inspectrice enthousiaste, même si maladroite, a du mal à comprendre les méthodes de son binôme et s'y heurte souvent. Un tandem improbable aux premiers abords mais qui fonctionne parfaitement sur le terrain.
Pour ce premier roman, Muriel Monton, utilise les codes classiques du polar mais a su se démarquer en nous présentant un portrait détaillé de ses personnages, jouant sur le psychologique et l'état d'esprit de chacun d'entre eux. Bien plus qu'un polar, “L'antiquaire des Marolles” est aussi un roman jouant sur l' “humain”.
Un cadre en or…
Enfin, j'ai beaucoup aimé l'utilisation du cadre dans cette enquête. Partie intégrante du roman, Muriel Monton nous fait voyager à travers Bruxelles, allant des Marolles, à Auderghem, en passant par les Galeries royales Saint Hubert ou encore le Sablon, nous faisant plonger au coeur de la capitale, de ses humeurs, de ses spécificités. En lisant ce roman, je me suis imaginée parcourant les mêmes rues, les mêmes quartiers familiers, retrouvant les mêmes enseignes. Un véritable plaisir qui fera bien entendu sourire les lecteurs bruxellois, les amoureux de la ville mais pas seulement, l'auteur n'étant pas avare de détails permettant à chacun de se plonger au coeur de son récit.
Une belle découverte pour ce premier roman.
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