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Le premier volume de Psychanalyse et morale intitulé La Peur et la Faute développait le tragique de l'existence en mettant en valeur le rôle de l'inconscient.
La morale ne peut faire appel à la volonté pure et au devoir comme si le sujet humain était pleinement maître de lui-même et de ses choix. Théologie et psychanalyse ont donc à s'interroger mutuellement pour envisager l'être humain réel, divisé certes, mais convié aussi à surmonter sa peur par la confiance et la foi. Dans L'Amour et la Réconciliation, les questions restent les mêmes. Eugen Drewermann tente notamment d'expliquer les raisons de l'échec de nombreux couples, en particulier par l'incompatibilité entre les personnes et surtout le "transfert" inconscient qui a miné par avance le "choix" du partenaire.
Tout divorce ne résulte donc pas toujours d'une "faute" morale. Le théologien de Paderborn appelle donc l'Eglise à dépasser le cadre d'un "moralisme" étroit qui enferme le destin individuel et l'institution dans les pièges du surmoi, et l'engage à redécouvrir les diverses voies de la réconciliation (avec soi et avec l'autre) et toute la profondeur de l'amour telle qu'elle s'exprime dans les premiers chapitres de la Genèse.
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