"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Novembre 1835 : Pierre-François Lacenaire est condamné à mort pour faux en écriture, vols et assassinats, au terme du procès le plus spectaculaire de son temps. C'est que l'accusé est exceptionnel : non seulement il ne dissimule pas ses forfaits, mais il en revendique d'autres ; il ne s'effraie pas du sort qui l'attend, il en rit ; il ne repousse pas la guillotine, il la réclame. Détenu à la prison de la Conciergerie, le condamné compose des poésies et rédige ses Mémoires, quand il ne reçoit pas des visiteurs distingués qu'étonnent ses talents et son art consommé de se mettre en scène. Pendant trois mois, jusqu'à sa mort sur l'échafaud en janvier 1836, Lacenaire fascine et scandalise l'opinion.
Pourquoi une telle émotion ? Criminel d'origine bourgeoise, assassin poète, Lacenaire ne relève d'aucune catégorie connue : aux yeux des contemporains, il est un monstre moral et social qui cristallise les inquiétudes de la société française post-révolutionnaire. C'est ainsi que, par la diversité des fantasmes et des débats idéologiques, sociaux et culturels qu'elle croise ou révèle, l'«affaire Lacenaire» échappe à l'anecdote pour rejoindre le registre de l'histoire. En apportant un éclairage nouveau sur un criminel célèbre, objet d'un véritable mythe, ce livre ouvre une fenêtre sur l'imaginaire social du premier XIXe siècle.
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