"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
A dix-neuf ans, Lastyanax termine sa formation de mage et s'attend à devoir gravir un à un les échelons du pouvoir, quand le mystérieux meurtre de son mentor le propulse au plus haut niveau d'Hyperborée.
Son chemin, semé d'embûches politiques, va croiser celui d 'Arka, une jeune guerrière à peine arrivée en ville et dotée d'un certain talent pour se sortir de situations périlleuses. Ca tombe bien, elle a tendance à les déclencher...
Lui recherche l'assassin de son maître, elle le père qu'elle n'a jamais connu. Lui a un avenir. Elle un passé.
Pour déjouer les complots qui menacent la ville sans vent, ils vont devoir s'apprivoiser.
https://bookshowl.blogspot.com/2021/05/la-ville-sans-vent-tome-1-eleonore.html
Nouvelle lecture dans le cadre du PLIB et je dois dire que je tiens peut-être le livre pour lequel je vais voter ! Il me reste encore un livre de la sélection à lire, mais j'ai vraiment beaucoup aimé l'aventure d'Arka et de Lastyanax à Hyperborée, aussi connue comme la ville sans vent.
J'ai pourtant eu du mal à rentrer dedans au début, les déboires de ministre de Lastyanax et la prophétie au tout début du livre m'ayant un peu refroidis (je trouve que les prophéties, c'est vraiment un élément trop facile et pénible habituellement) Mais à mesure que le récit avance, que les complots s'intensifient, on découvre que le livre est vraiment hyper bien construit. Les scènes sont également très variées, on passe d'une course hippique à une école de magie (j'avais très peur que ce passage prenne trop d'importance mais on passe vite dessus !) puis par des fêtes et de dangereux plans pour sauver la ville.
Et cette ville, Hyperborée, est un véritable personnage à part entière. Je suis tombée amoureuse de cette ville, son architecture, ses canaux où des tortues font office de taxi, sa hiérarchie et ses mages. L'univers est vraiment complexe et intéressant, et le deuxième tome nous promet de découvrir une autre société dont on parle beaucoup dans ce premier livre, j'ai hâte !
J'ai un peu plus eu du mal avec les personnages qui manquent de nuance selon moi et qui sont vraiment l'opposé l'un de l'autre. Arka est une petite fille très sanguine que j'ai parfois trouvé insupportable, et Lastyanax est quant à lui parfois trop sage et désespérant dans ses relations avec certains autres personnages... Je pense que de ce côté le livre est un peu trop jeunesse pour moi et j'ai trouvé ça dommage.
En revanche j'ai beaucoup aimé le style de l'auteure. Chaque chapitre nous permet de suivre un personnage en particulier (principalement Arka et Lastyanax) et vous savez que j'adore ce procédé. Le style est plutôt joli, parfois un peu trop soutenu à mon goût (du coup j'ai appris quelques mots que je ne connaissais pas du tout !) mais c'est très agréable à lire.
Ce premier tome fut une très bonne découverte, l'univers est top, l'intrigue complexe : j'ai déjà hâte de lire la suite !
Une cité-État fascinante mais non dénuée de dangers… témoin de la naissance d’un duo inattendu !
En plus d’être absolument splendide, la couverture vous laisse déjà entrevoir l’architecture d’un univers foisonnant construit avec un soin du détail impressionnant. J’ai ainsi été subjuguée, si ce n’est émerveillée par l’imagination et la minutie de l’autrice qui nous plonge dans les rues et les décors si particuliers d’Hyperborée. Une cité-État construite à la verticale, chaque niveau témoignant du niveau de richesse de ses habitants. Si l’idée n’a rien d’original en soi, on ne peut que saluer la manière dont l’autrice se l’est appropriée et l’a développée pour nous en proposer quelque chose d’absolument fascinant et enchanteur.
Une fascination qui pousse les lecteurs à rêver de parcourir, à dos de tortue si possible, cette ville mais pas vraiment à y poser ses valises. Car si Hyperborée est indéniablement majestueuse, la ville est également le symbole d’une politique inégalitaire et profondément injuste : quand le premier niveau se débat dans la fange et est phagocyté par la pègre, le septième niveau, celui des mages, se caractérise par l’aisance et la complaisance devant l’insalubrité et la misère des moins lotis et nantis.
Une situation intolérable, bien que largement tolérée, mais qui pourrait évoluer suite à la nomination du jeune mage Lastyanax au poste de ministre du Nivellement, suite à la mort de son mentor qui occupait jusqu’alors ce poste. Néanmoins, les espoirs du jeune mage vont vite être revus à la baisse, son avis étant loin d’être entendu et écouté et ne suscitant guère l’enthousiasme de ses pairs. Mais c’est surtout une découverte surprenante qui va le déstabiliser et le pousser à mettre les pieds dans un engrenage qui risque fort bien de lui coûter plus que sa carrière. En effet, contrairement à ce qu’il pensait, son mentor n’est pas mort naturellement, mais a été assassiné. Il ne lui en faut pas plus pour se lancer dans une enquête afin de faire toute la lumière sur ce meurtre !
Les débuts des ennuis et de la preuve que son mentor n’était peut-être pas aussi insouciant et indolent qu’il le pensait. En parallèle, il doit assurer le tutorat de son apprentie, Arka, une jeune fille de treize ans dont l’orthographe tend quelque peu à le froisser, mais qui possède bien d’autres talents, du genre de ceux qui vous permettent de rester en vie ! Et quand on habite à Hyperborée, ce n’est clairement pas à négliger. Si j’ai été déçue, dans un premier temps, de la froideur avec laquelle Lastyanax considère son apprentie, je dois avouer que j’ai été convaincue de l’évolution de leur relation que l’autrice a su gérer d’une main de maître.
J’ai, en effet, adoré ce lien quasi fraternel, empreint de pudeur, de défiance et d’affection, qui se développe au fil des pages avec beaucoup de naturel et de réalisme. N’étant pas les personnes les plus expansives et sentimentales qui existent, les deux personnages prendront un certain temps à s’apprivoiser, mais ils finiront par se trouver plus de points communs qu’ils ne le pensaient, dont l’un que je n’avais pas anticipé… Voici donc une relation maître/apprentie qui ne manque pas de saveur et qui prouvera qu’associer un esprit vif et intelligent à la débrouillardise et à un bon instinct de survie, ce n’est jamais une mauvaise idée !
Une histoire complexe et immersive, plus sombre qu’il n’y paraît, qui suscite émotions et interrogations !
L’attention portée à l’univers est indéniable, et le rythme qui monte crescendo ne manquera pas de maintenir votre esprit éveillé et en ébullition. Il faut dire que l’intrigue est tout simplement foisonnante que ce soit au niveau des différents personnages que l’on rencontre, des péripéties, des scènes d’action, des secrets, des différents mystères qui apportent tension et suspense... Pour ma part, j’ai adoré les nombreuses questions qui me sont venues à l’esprit tout au long de ma lecture, notamment sur les capacités hors norme d’Arka, la personne qui semble veiller sur elle en secret et ses motivations, les jeux de pouvoir pour s’emparer d’Hyperborée (dirigée par un souverain obsédé par d’anciennes ennemies et pas vraiment conscient du véritable danger), l’identité du meurtrier du mentor de Lastyanax et celle du père d’Arka… Intuitivement, des connexions s’établissent, des hypothèses se dégagent, mais il reste tellement de zones d’ombre que l’on finit par se laisser porter par les événements, en espérant simplement que notre cœur et les personnages n’y laissent pas (trop) de plumes.
Car loin d’être une gentillette histoire, La ville sans Vent, c’est avant tout un roman dans lequel différents fils s’entremêlent pour tisser une toile complexe dont il est bien difficile d’appréhender tous les enjeux. Si vous aimez les histoires de famille compliquées, de complot, de politique, de campagne de haine pour détourner l’attention des habitants des vrais enjeux et ennemis, et vous perdre dans les faux-semblants et les secrets, vous allez adorer votre lecture. En ce qui me concerne, j’ai vécu à 100% chaque chapitre, chaque révélation, chaque doute, chaque blessure, l’autrice ayant un talent certain pour nous embarquer émotionnellement dans son récit.
Je me suis laissé parfois surprendre, j’ai souvent été bluffée par l’imaginaire de l’autrice, j’ai eu quelques bouffées d’angoisse devant des scènes où nos héros sont clairement en mauvaise position, j’ai été révoltée par certaines actions et complètement soufflée, même si dégoûtée serait plus juste, par le plan machiavélique d’un être qui se révèle fin stratège. Ses actions sont glauques à souhait, mais force est de reconnaître leur implacabilité et la manière dont elles permettent de se jouer du destin tout en se basant sur ce dernier. Il y a du génie, assurément. Dommage pour nos protagonistes qu’il soit utilisé contre eux !
Un duo parfaitement complémentaire, mais des personnages secondaires manquant de profondeur…
Mais rassurez-vous, Lastyanax et Arka ont de la ressource et nous prouveront leur complémentarité. J’ai fini par m’attacher au jeune mage qui se révèle plus nuancé qu’au premier abord, peut-être en raison du décalage entre son milieu d’origine très modeste, et celui bien plus huppé auquel il a accédé grâce à sa formation de mage et son poste de ministre. On sent qu’il veut bien faire, mais il emploie des moyens parfois contestables, et se laisse trop facilement détourner. Imparfait, mais intelligent, travailleur et doté d’une certaine fragilité, il a touché une corde sensible en moi.
Étrangement, alors que j’ai trouvé Arka très courageuse et ai adoré son impertinence et sa tendance à foncer tête baissée, je n’ai pas réussi à m’attacher à cette dernière, l’autrice ne partageant pas vraiment ses émotions. La jeune fille n’en demeure pas moins touchante dans la naïveté avec laquelle elle se lance à la recherche de son père, seul et unique vestige d’une famille idéalisée qui n’a jamais vraiment existé. Ce personnage est pour moi celui qui soulève le plus de questions que ce soit directement ou indirectement, et par conséquent, celui qui apporte le plus de tension, de mystère et de suspense à l’intrigue. On sent qu’il y tout un enjeu autour de sa personne, mais il faudra attendre la dernière partie du roman pour en saisir la teneur. Attendez-vous d’ailleurs à être surpris et à plus d’un titre ! L’autrice a frappé fort avec ce personnage qui va devoir affronter des vérités inattendues et plutôt perturbantes. Heureusement pour elle, elle a l’esprit combatif et peut compter sur ses nombreux talents.
Nous suivons plus particulièrement le mage et son apprentie forte tête et aimant à problèmes, mais le panel de personnages est assez varié. Toutefois, j’ai trouvé qu’on restait très en surface de la psychologie des personnages secondaires. Cela ne m’a pas dérangée outre mesure, l’univers étant d’une telle richesse et complexité qu’il contrebalance ce point, mais j’ai été frustrée par la manière dont est gâché le potentiel d’une mage, Pyrrha. Ce personnage permet à l’autrice d’aborder l’inégalité entre les sexes dans une cité où celles-ci sont cantonnées à un rôle traditionnel et subalterne. Mais là où Pyrrha aurait pu aider à faire avancer les choses, elle se contente d’être désagréable, geignarde, égoïste et versatile… Dommage donc que la cause féminine doucement ébauchée soit sacrifiée en cours d’intrigue sans que l’on ne sache vraiment pourquoi. On notera également des tentatives avortées et peu convaincantes de sentiments amoureux…
En résumé, ce premier tome déploie sous nos yeux un univers incroyable, complexe et d’une grande richesse, mis en valeur par la plume immersive, fluide et rythmée d’une autrice dont je salue l’imaginaire foisonnant. On prend ainsi un plaisir certain à découvrir, au fil des pages et des rebondissements, les dessous et les dangers pernicieux qui menacent une cité peut-être pas aussi bien protégée qu’elle ne le pensait. Entre mensonges d’État, faux-semblants, manipulation, magie, malédiction, secrets de famille, amitié et enquête, vous ne devriez pas vous ennuyer !
On part sur un roman avec plusieurs points de vue, dans un univers de fantasy. On est sur la découverte pour Arka de cette fameuse ville construite en paliers, tandis que Lastyanax se retrouve propulsé dans la vie politique de la cité.
L'histoire est très sympathique à suivre, dans un décor que je me suis bien imaginée, avec ces différents niveaux et ces tortues qui servent de moyen de transport. Pas trop de surprise sur ce qui est du fonctionnement des classes sociales pour la ville, on sait bien qui on retrouve dans les plus bas niveaux. On est sur un fond d'enquête pour les personnages, ces derniers poursuivant chacun leurs propres objectifs également.
Et évidemment, de la magie est de mise puisque nous retrouvons des mages dans cette cité ! Que ce soit dans un tournoi ou dans des actions d'infiltration, Arka y fait plusieurs fois face.
J'ai apprécié suivre les aventures des personnages. J'ai eu une préférence pour Arka, très espiègle au point de ne pas toujours réfléchir avant d'agir, mais que j'ai trouvée attachante malgré tout, et que j'ai aimé suivre. J'ai un peu moins accroché au caractère de Lastyanax, plus centré sur lui-même, parfois un peu plus "pète-sec", mais cela ne m'a posé de problème de suivre son point de vue dans certains des chapitres.
En dehors de cette enquête et des quelques notions de magie (ce n'est pas la part la plus importante du roman bien qu'elle ait sa place), l'autrice aborde durant quelques passages les questions de la place de la femme en société mais aussi dans la vie politique. C'est notamment par le biais de Pyrrha, qui cherche à faire-valoir plus de droits pour les femmes qu'elle le fait, même si ce n'est pas le sujet central du roman.
On est ainsi entre enquête, politique et une touche de magie dans cet univers qui fonctionne bien, et dans lequel on se laisse emporter facilement. Un livre, qui bien qu'il ne m'a pas complètement emportée, a vraiment de quoi plaire et m'a fait passer un bon moment !
Nouvelle lecture dans la cadre du PLIB2021.
Je l'avais présélectionné, d'abord attirée par sa couverture magnifique, avec ses reflets dorés, et intriguée par le résumé.
J’avais un peu peur d’avoir comme personnage principal une jeune fille de 13 ans, Arka, mais elle a un tel tempérament et elle est si attachante que ça passe très bien. Elle a vécue des épreuves, malgré son jeune âge, a réussi à survivre à un incendie, à une guerre.
Lastyanax, autre personnage principal, est un jeune homme prometteur et studieux, plutôt enfermé dans ses livres que vivant dans l'action, mais qui par la force des choses va être appelé à des hautes fonctions, et à agir. Il essaye d'être un bon mentor, sans aucune expérience, avec sa disciple novice, naïve, avec son franc-parler mais très intelligente.
Ils sont différents, mais complémentaires. Un réel lien va se nouer entre eux, au fil des pages, dépassant la simple relation disciple/mentor.
Le destin les pousse l'un vers l'autre, qu'il soit présent dans une course de chevaux ou sur le choix d'un questionnaire, mais est-ce vraiment une coïncidence ou une manipulation?
On alterne avec leurs points de vue, ce qui donne du rythme au roman.
Le monde créé est très riche, avec cette cité à étages. Bienvenue donc dans l'Hyperborée, ville mystérieuse construite sous un dôme, entourée de neige, aux codes bien établis constitués de 7 niveaux, bien distincts. Je m’y projette tellement.
L'auteur fait appel à l'imagination, ce qui rend plaisante cette lecture (j'adore les tortues, moyen de locomotion entre les étages). Le côté dépaysant est accentué par les noms des personnages, peu communs.
J’aime également l’humour des personnages, accentué par la franchise d'Arka, qui est parfois en décalage par rapport aux personnes autour d'elle.
Mais cela n’empêche pas d’aborder des sujets importants (et plutôt surprenants pour un roman jeunesse) : les « castes » (les petits niveaux qui vivent dans un univers délabré et l'élite avec les mages au 7ème niveau), les mafieux et le trafic de drogue, les politiques véreux et corrompus qui manipulent un système pervers pour celui qui n'a pas les codes, le rôle des femmes et leur place au sein de la Cité, les colonies et le regard sur les "étrangers".
La ville est pleine de complots politiques, sous couvert de magie et de lutte de pouvoir.
C’est un roman en deux tomes, ce qui peut expliquer quelques longueurs parfois... mais quelques rebondissements tiennent le lecteur en haleine jusqu'au bout.
Un roman très bien écrit, riche en description, avec un univers fantastique complet. La magie est présente, mais elle n'est pas l'élément central de l'histoire. De gros rebondissements sur la fin, tout s'enchaîne sans temps mort, j'ai hâte de découvrir la suite (quelle frustration de s'arrêter là).
Politique et recherche de parent sous un dôme ne font pas forcément bon ménage...
Ici nous faisons la connaissance d'Arka, une gamine de 13 ans, une jeune guerrière qui a
traversé la neige pour arriver à Hyperborée, la ville sans vent qui se trouve sous un dôme.
En chemin, elle va croiser un serpent qui parle mais surtout qui va l'attaquer avant de lui
délivrer une petite prophétie qu'elle ne comprends.
A son arrivée, elle va chercher par tout les moyens son père qu'elle n'a jamais connu et
espère ne pas passer trop de temps au niveau 1 de la cité. Son chemin va croiser la route de
Lastyanax qui vient de perdre son mentor et qui est propulsé à la place de celui-ci au
conseil des ministres. En effet, son mentor était ministre du Nivellement, c'est à dire
qu'il s'occupait de l'égalité des niveaux de la ville. Mais il a été assassiné et Lastyanax
va mener l'enquête, en parallèle de son travail au conseil. Arka et son mentor arriveront il
a conjuguer les efforts pour arriver à leurs fins? Et surtout vont ils arriver à démasquer
qui est derrière les meurtres perpétrés.
J'ai plutôt bien aimé cette lecture même si il m'a manqué l'attachement aux personnages
pour en faire une très bonne lecture voir un coup de cœur. En effet, j'ai eu du mal à
m'attacher aux personnages de ce récit entre Lastyanax qui est assez renfermé sur lui-même
et qui est assez rustre dans ses manières. A côté de lui, Arka paraît fade sans vraiment de
caractère même si par moment elle se rebelle mais on sent que c'est forcé.
Les personnages secondaires quant à eux, proposent plus de profondeur et sont très bien
construits. Chacun à sa part à faire dans me récit, et sans eux rien avance. Ils apportent
la touche d'action qu'il y a dans le récit.
Sinon l'univers que l'auteure nous propose je dois dire que j'ai été agréablement surprise
car je ne m'attendais pas à un monde politique aussi complexe et recherché.
En effet, Hyperborée est une ville qui est sous un dôme où il n'y a pas de pluie ni de vent,
mais qui est une ville où les inégalités sont monnaie courante. La ville est divisée en
7 niveaux; le 1er est celui qui est le plus pauvre, où les eaux usées des autres niveaux
sont rejetées et où le pègre à élu son terrain de jeu. A contrario, le niveau 7 accueille
les mages et leurs disciples et est donc le niveau où il fait bon vivre.
Pour ce qui est de la magie, le système avec les animas est plutôt bien pensé ainsi que
le système qui est autour. Le vif-bleu qui est le matériau capable de maîtriser la magie est
assez énigmatique à mes yeux et j'espère en apprendre un peu plus dans le second tome, ainsi
que sur les peuples qui vivent autour de la ville en particulier les Amazones qui me sont
très mystérieuses.
Dans l'ensemble j'ai trouvé les histoires entre les peuples assez réalistes et surtout tout
concorde bien et est construit sans fausses notes.
La plume est très fluide, sans grosses longueurs inutiles et des descriptions qui nous
permettent à merveille de pouvoir partir à l'aventure avec nos deux héros.
Côté intrigue, j'ai trouvé la fin très tordue avec les révélations qui en étonnera plus
d'un et surtout que personnellement je n'avais pas vu venir et on peut souligner l'esprit
assez tordu de l'auteure et c'est ce qui la démarque de certains autres récits de fantasy.
En bref, un fantasy très bien construit avec un monde à part entière mais avec des
personnages principaux avec qui je n'ai pas accroché.
Je suis partie dans cette lecture un peu frileuse. Le résumé ne me tentait pas vraiment plus que ça, et j'avoue qu'au début, avec les prénoms particuliers, les noms inventés de ce tout nouvel univers, j'ai eu du mal à m'immerger. (un peu comme un moldu débarque à Poudlard en fait !)
Heureusement, l'auteure a gentiment intégré un lexique en fin de livre qui permet de s'y retrouver.
Puis, on se laisse prendre dans cet univers et la lecture se fait de manière plus fluide.
J'ai beaucoup apprécié les deux personnages principaux, tellement opposés, mais complémentaires.
Le déroulement de l'histoire est surprenant, et je suis restée sur ma faim... avant de découvrir qu'il y a une suite, et j'en suis soulagée !
Adepte de livres fantastiques, vous trouverez ici une épopée finement élaborée !
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com
--- Cette année, je participe au PLIB ! ---
Il s’agit d’un prix littéraire dédié aux œuvres francophones de l’imaginaire et décerné par les booktubers et blogueurs. À l’ouverture des inscriptions, j’ai eu envie de tenter l’aventure et ai eu la chance d’intégrer l’édition 2021.
Afin de déterminer quels seraient mes favoris, j’ai décidé de lire certains des titres sélectionnés, et tout particulièrement ceux déjà en ma possession. Parmi ces derniers se trouve La Ville sans vent, livre ô combien prometteur. En effet, les échos qui me parvenaient étaient tous élogieux, vantant un univers original et une intrigue captivante.
Bref, j’ai commencé ma lecture avec beaucoup d’attentes. Et puis… j’ai pris peur ! Malgré des débuts prometteurs, je ne parvenais pas à rentrer dans l’histoire, sûrement parce que je ne voyais pas où l’auteure voulait en venir. Mais, mais, mais… Après 150 pages, un miracle s’est produit. J’ai accroché, vraiment accroché. Impossible pour moi de lâcher ce roman tant j’étais curieuse de connaître la fin !
--- C’est dans les détails que se cachent les meilleures idées ---
L’univers imaginé par Éléonore Devillepoix est pour ainsi dire unique. S’il emprunte à d’autres sagas, ne serait-ce que par l’incontournable école de magie et le clivage entre riches et pauvres, il se distingue par une multitude de détails. Bien entendu, je ne vais pas tous les énumérer, mais chaque fois que l’auteure dévoilait un nouveau pan de ce monde incroyable, j’étais un peu plus émerveillée. Aujourd’hui, je n’ai qu’une envie : gravir chaque niveau d’Hyperborée, cette ville où il n’existe pas un seul souffle de vent, pour en percer tous les secrets !
Notez que l’écrivaine ne nous noie pas sous un flot d’informations superflues, elle préfère nous présenter son univers avec parcimonie entre deux chapitres. Nous apprenons ainsi les fondements de la magie lors d’une leçon en compagnie d’Arka et découvrons la clef de la longévité du Basileus – le souverain d’Hyperborée – lors d’une visite en prison, Bref, ce fut un réel plaisir que de plonger dans cet imaginaire foisonnant !
--- Un scénario entre apprentissage et complots ---
Bien qu’accessible aux plus jeunes, l’intrigue n’est ni simpliste, ni linéaire. Et quel bonheur ! L’histoire est tel un imbroglio que les personnages tentent de démêler, mais sans trouver des réponses à leurs questions. Quoique… L’auteure nous laisse des indices au fil des pages, titille notre curiosité mais se refuse à tout dévoiler. Résultat : La Ville sans vent se révèle particulièrement addictif !
Moi qui suis friande des conspirations, j’ai été plus que conquise par ce premier tome qui voit les meurtres se multiplier, les enquêtes piétiner et les mystères s’épaissir !
--- Un duo peu ordinaire ---
Déjà, ce n’est pas un (futur) couple. Dès lors, point de romance niaise prévue au programme !
En vérité, Lastyanax et Arka entretiennent plutôt une relation maître/élève. Certes, cette configuration est également classique, néanmoins nos héros dépassent, inversent même, les rôles très régulièrement. Mature pour son âge, Arka n’hésite pas à enquêter contre l’avis de son Maître, tandis que Lastyanax se laisse déborder par sa condition de ministre nouvellement acquise. Bref, c’est un duo qui fonctionne ! D’ailleurs, leur rencontre nous permet de mieux les comprendre par le regard de l’autre.
Pour tout vous dire, au début de l’histoire, je m’intéressais très peu à Arka, qui paraissait être une tête brûlée à la chance inouïe – elle est tout de même rentrée dans Hyperborée sans la moindre difficulté ! Lastyanax me semblait plus impénétrable, mais j’aimais le suivre lors de ses premiers pas dans les hautes sphères du pouvoir. Mais que ce soit pour l’un ou pour l’autre, j’ai fini par voir au-delà de leur carapace !
Éléonore Devillepoix a également créé une galerie de personnages secondaires que l’on prend plaisir à aimer ou à détester. Même si certains d’entre eux frôlent la caricature, ils finissent toujours par s’en détacher, ce que j’ai particulièrement apprécié.
Ce livre a été pour ma part une très bonne découverte, j'ai vraiment accroché autant à l'univers qu'aux personnages. On se retrouve ici dans la ville d'Hyperborée, protégée du vent glacial extérieur par un dôme, celle-ci regorge de mystères. Elle est divisée en différents niveaux, ce que l'on voit de plus en plus dans les livres de fantasy et de dystopies donc l'on pourrait penser que ce livre n'a rien d'original mais alors pas du tout !
Nous découvrons un monde rempli autant par de la magie que par des mystères et c'est clairement ce qui nous tient en haleine tout le long du récit. J'ai absolument adoré le monde des mages et le concept des animas. Les mages font bien sûr partie de "l'élite" de la ville qui est gouvernée par des ministres et par le basileus qui regorgent de mystères. Entre conflits politiques, résolution de meurtres et découverte des pouvoirs pour certains, je n'ai presque pas eu le temps de m'ennuyer. Je dis bien "presque" parce que j'ai trouvé l'intrigue plutôt lente à se mettre en route au début mais une fois lancée, c'était dur de s'arrêter, je voulais à tout prix savoir le coupable et tout ce qui se cachait derrière ces magouilles. J'ai également beaucoup aimé le fait que l'auteure mette en avant les problèmes d'inégalités entre les hommes et les femmes dans une ville qui n'est seulement gouvernée que par la gent masculine.
Concernant les personnages, j'ai beaucoup aimé Arka qui malgré son jeune âge est très courageuse. Mais ce que j'ai tout particulièrement apprécié c'est le fait que l'auteure n'ait tout de même pas laissé sa jeunesse de côté comme dans de nombreux livres fantastiques/fantasy. Puisque oui c'est une casse cou mais elle reste tout de même très insouciante et d'une franchise un peu trop extrême parfois, ce qui m'a fait sourire dans de nombreuses situations ! En ce qui concerne Lastyanax, c'était plus compliqué... Je me doute que l'auteure ait voulu mettre en avant la différence de maturité entre les deux personnages mais pour le coup j'ai trouvé ce trait un peu trop exacerbé chez lui. Je l'ai souvent trouvé insensible et imbuvable mais j'ai tout de même appris à l'apprécier à sa juste valeur par la suite.
En bref, je vous recommande vraiment ce livre qui, il me semble, aura bien une suite, de toute façon l'auteur n'a pas le droit de nous laisser sur une fin comme ça sans suite, ce serait invraisemblable !!
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