"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À la découverte de Brussailes et ses habitants à plumes...
Quelqu'un a osé voler les œufs de citoyens de Brussailes. Le Parlement des Oiseaux decide d'envoyer un trio de citoyen lambda afin d'enquêter.
Jaboterne, Sept et Chantperdu se retrouvent embarqués dans une situation qui les dépasse.
De bout en bout de la ville, ils vont devoir se méfier d'une milice qui est bien décidée à leur mettre des bâtons dans les roues.
Ils vont faire des rencontres improbables mais ils devront faire face à leurs propres démons mais aussi à leurs erreurs.
Une belle ode à la remise en question dans les plumes de nos amis volants.
Alors clairement on est sur du très bon jeunesse mais qui se termine sur une belle incohérence.
L'objet livre est magnifique, c'est ce qui m'a clairement fais craquer ainsi que les illustrations. Elles nous aident à plonger pleinement dans l'univers de notre trio.
J'ai beaucoup aimé le côté humoristique de ce roman surtout dans les annotations. Certes certaines ne servaient pas du tout l'intrigue et sa compréhension mais elles étaient rigolotes et nous donnais quelques anecdotes, c'est tout ce que je retiens de celles-ci.
J'ai été étonnée de la révélation sur les voleurs d'œufs, niveau retournement de situation c'est plutôt pas mal. Chaque chapitre apporte son lot de révélation, de complot mais aussi de douceur et de compréhension.
Je retiens surtout le côté "bon" de ce roman, en effet l'évolution de notre trio est plutôt bien travaillé. Chacun d'entre eux à ses défauts et ses qualités, mais aucun n'hésite à se remettre en question sur ses choix et ses décisions.
Malheureusement je pleure la mort d'un certain personnage, c'était mon préféré.
En parlant de mort, j'ai trouvé la scène de fin totalement en incohérence avec le ton donné par ce roman. Celle-ci est vraiment cruelle
et dénuée de bon sentiment et je le regrette fortement.
L'intrigue en elle même est très bien rythmée, nous alternons les points de vue qui nous permet de voir les choses sont différents angles.
À travers le périple de notre trio, l'autrice mets en avant les maux de notre société qui sont nombreux.
Les personnages sont tous attachants, ils ont leurs propres histoires, leurs propres démons et chacun essaye tant bien que mal de survivre dans le monde cruel des oiseaux.
En bref, un jeunesse qui nous parle de notre société à travers les yeux de volatiles touchants.
https://bookshowl.blogspot.com/2021/05/la-ville-sans-vent-tome-1-eleonore.html
Nouvelle lecture dans le cadre du PLIB et je dois dire que je tiens peut-être le livre pour lequel je vais voter ! Il me reste encore un livre de la sélection à lire, mais j'ai vraiment beaucoup aimé l'aventure d'Arka et de Lastyanax à Hyperborée, aussi connue comme la ville sans vent.
J'ai pourtant eu du mal à rentrer dedans au début, les déboires de ministre de Lastyanax et la prophétie au tout début du livre m'ayant un peu refroidis (je trouve que les prophéties, c'est vraiment un élément trop facile et pénible habituellement) Mais à mesure que le récit avance, que les complots s'intensifient, on découvre que le livre est vraiment hyper bien construit. Les scènes sont également très variées, on passe d'une course hippique à une école de magie (j'avais très peur que ce passage prenne trop d'importance mais on passe vite dessus !) puis par des fêtes et de dangereux plans pour sauver la ville.
Et cette ville, Hyperborée, est un véritable personnage à part entière. Je suis tombée amoureuse de cette ville, son architecture, ses canaux où des tortues font office de taxi, sa hiérarchie et ses mages. L'univers est vraiment complexe et intéressant, et le deuxième tome nous promet de découvrir une autre société dont on parle beaucoup dans ce premier livre, j'ai hâte !
J'ai un peu plus eu du mal avec les personnages qui manquent de nuance selon moi et qui sont vraiment l'opposé l'un de l'autre. Arka est une petite fille très sanguine que j'ai parfois trouvé insupportable, et Lastyanax est quant à lui parfois trop sage et désespérant dans ses relations avec certains autres personnages... Je pense que de ce côté le livre est un peu trop jeunesse pour moi et j'ai trouvé ça dommage.
En revanche j'ai beaucoup aimé le style de l'auteure. Chaque chapitre nous permet de suivre un personnage en particulier (principalement Arka et Lastyanax) et vous savez que j'adore ce procédé. Le style est plutôt joli, parfois un peu trop soutenu à mon goût (du coup j'ai appris quelques mots que je ne connaissais pas du tout !) mais c'est très agréable à lire.
Ce premier tome fut une très bonne découverte, l'univers est top, l'intrigue complexe : j'ai déjà hâte de lire la suite !
Une cité-État fascinante mais non dénuée de dangers… témoin de la naissance d’un duo inattendu !
En plus d’être absolument splendide, la couverture vous laisse déjà entrevoir l’architecture d’un univers foisonnant construit avec un soin du détail impressionnant. J’ai ainsi été subjuguée, si ce n’est émerveillée par l’imagination et la minutie de l’autrice qui nous plonge dans les rues et les décors si particuliers d’Hyperborée. Une cité-État construite à la verticale, chaque niveau témoignant du niveau de richesse de ses habitants. Si l’idée n’a rien d’original en soi, on ne peut que saluer la manière dont l’autrice se l’est appropriée et l’a développée pour nous en proposer quelque chose d’absolument fascinant et enchanteur.
Une fascination qui pousse les lecteurs à rêver de parcourir, à dos de tortue si possible, cette ville mais pas vraiment à y poser ses valises. Car si Hyperborée est indéniablement majestueuse, la ville est également le symbole d’une politique inégalitaire et profondément injuste : quand le premier niveau se débat dans la fange et est phagocyté par la pègre, le septième niveau, celui des mages, se caractérise par l’aisance et la complaisance devant l’insalubrité et la misère des moins lotis et nantis.
Une situation intolérable, bien que largement tolérée, mais qui pourrait évoluer suite à la nomination du jeune mage Lastyanax au poste de ministre du Nivellement, suite à la mort de son mentor qui occupait jusqu’alors ce poste. Néanmoins, les espoirs du jeune mage vont vite être revus à la baisse, son avis étant loin d’être entendu et écouté et ne suscitant guère l’enthousiasme de ses pairs. Mais c’est surtout une découverte surprenante qui va le déstabiliser et le pousser à mettre les pieds dans un engrenage qui risque fort bien de lui coûter plus que sa carrière. En effet, contrairement à ce qu’il pensait, son mentor n’est pas mort naturellement, mais a été assassiné. Il ne lui en faut pas plus pour se lancer dans une enquête afin de faire toute la lumière sur ce meurtre !
Les débuts des ennuis et de la preuve que son mentor n’était peut-être pas aussi insouciant et indolent qu’il le pensait. En parallèle, il doit assurer le tutorat de son apprentie, Arka, une jeune fille de treize ans dont l’orthographe tend quelque peu à le froisser, mais qui possède bien d’autres talents, du genre de ceux qui vous permettent de rester en vie ! Et quand on habite à Hyperborée, ce n’est clairement pas à négliger. Si j’ai été déçue, dans un premier temps, de la froideur avec laquelle Lastyanax considère son apprentie, je dois avouer que j’ai été convaincue de l’évolution de leur relation que l’autrice a su gérer d’une main de maître.
J’ai, en effet, adoré ce lien quasi fraternel, empreint de pudeur, de défiance et d’affection, qui se développe au fil des pages avec beaucoup de naturel et de réalisme. N’étant pas les personnes les plus expansives et sentimentales qui existent, les deux personnages prendront un certain temps à s’apprivoiser, mais ils finiront par se trouver plus de points communs qu’ils ne le pensaient, dont l’un que je n’avais pas anticipé… Voici donc une relation maître/apprentie qui ne manque pas de saveur et qui prouvera qu’associer un esprit vif et intelligent à la débrouillardise et à un bon instinct de survie, ce n’est jamais une mauvaise idée !
Une histoire complexe et immersive, plus sombre qu’il n’y paraît, qui suscite émotions et interrogations !
L’attention portée à l’univers est indéniable, et le rythme qui monte crescendo ne manquera pas de maintenir votre esprit éveillé et en ébullition. Il faut dire que l’intrigue est tout simplement foisonnante que ce soit au niveau des différents personnages que l’on rencontre, des péripéties, des scènes d’action, des secrets, des différents mystères qui apportent tension et suspense... Pour ma part, j’ai adoré les nombreuses questions qui me sont venues à l’esprit tout au long de ma lecture, notamment sur les capacités hors norme d’Arka, la personne qui semble veiller sur elle en secret et ses motivations, les jeux de pouvoir pour s’emparer d’Hyperborée (dirigée par un souverain obsédé par d’anciennes ennemies et pas vraiment conscient du véritable danger), l’identité du meurtrier du mentor de Lastyanax et celle du père d’Arka… Intuitivement, des connexions s’établissent, des hypothèses se dégagent, mais il reste tellement de zones d’ombre que l’on finit par se laisser porter par les événements, en espérant simplement que notre cœur et les personnages n’y laissent pas (trop) de plumes.
Car loin d’être une gentillette histoire, La ville sans Vent, c’est avant tout un roman dans lequel différents fils s’entremêlent pour tisser une toile complexe dont il est bien difficile d’appréhender tous les enjeux. Si vous aimez les histoires de famille compliquées, de complot, de politique, de campagne de haine pour détourner l’attention des habitants des vrais enjeux et ennemis, et vous perdre dans les faux-semblants et les secrets, vous allez adorer votre lecture. En ce qui me concerne, j’ai vécu à 100% chaque chapitre, chaque révélation, chaque doute, chaque blessure, l’autrice ayant un talent certain pour nous embarquer émotionnellement dans son récit.
Je me suis laissé parfois surprendre, j’ai souvent été bluffée par l’imaginaire de l’autrice, j’ai eu quelques bouffées d’angoisse devant des scènes où nos héros sont clairement en mauvaise position, j’ai été révoltée par certaines actions et complètement soufflée, même si dégoûtée serait plus juste, par le plan machiavélique d’un être qui se révèle fin stratège. Ses actions sont glauques à souhait, mais force est de reconnaître leur implacabilité et la manière dont elles permettent de se jouer du destin tout en se basant sur ce dernier. Il y a du génie, assurément. Dommage pour nos protagonistes qu’il soit utilisé contre eux !
Un duo parfaitement complémentaire, mais des personnages secondaires manquant de profondeur…
Mais rassurez-vous, Lastyanax et Arka ont de la ressource et nous prouveront leur complémentarité. J’ai fini par m’attacher au jeune mage qui se révèle plus nuancé qu’au premier abord, peut-être en raison du décalage entre son milieu d’origine très modeste, et celui bien plus huppé auquel il a accédé grâce à sa formation de mage et son poste de ministre. On sent qu’il veut bien faire, mais il emploie des moyens parfois contestables, et se laisse trop facilement détourner. Imparfait, mais intelligent, travailleur et doté d’une certaine fragilité, il a touché une corde sensible en moi.
Étrangement, alors que j’ai trouvé Arka très courageuse et ai adoré son impertinence et sa tendance à foncer tête baissée, je n’ai pas réussi à m’attacher à cette dernière, l’autrice ne partageant pas vraiment ses émotions. La jeune fille n’en demeure pas moins touchante dans la naïveté avec laquelle elle se lance à la recherche de son père, seul et unique vestige d’une famille idéalisée qui n’a jamais vraiment existé. Ce personnage est pour moi celui qui soulève le plus de questions que ce soit directement ou indirectement, et par conséquent, celui qui apporte le plus de tension, de mystère et de suspense à l’intrigue. On sent qu’il y tout un enjeu autour de sa personne, mais il faudra attendre la dernière partie du roman pour en saisir la teneur. Attendez-vous d’ailleurs à être surpris et à plus d’un titre ! L’autrice a frappé fort avec ce personnage qui va devoir affronter des vérités inattendues et plutôt perturbantes. Heureusement pour elle, elle a l’esprit combatif et peut compter sur ses nombreux talents.
Nous suivons plus particulièrement le mage et son apprentie forte tête et aimant à problèmes, mais le panel de personnages est assez varié. Toutefois, j’ai trouvé qu’on restait très en surface de la psychologie des personnages secondaires. Cela ne m’a pas dérangée outre mesure, l’univers étant d’une telle richesse et complexité qu’il contrebalance ce point, mais j’ai été frustrée par la manière dont est gâché le potentiel d’une mage, Pyrrha. Ce personnage permet à l’autrice d’aborder l’inégalité entre les sexes dans une cité où celles-ci sont cantonnées à un rôle traditionnel et subalterne. Mais là où Pyrrha aurait pu aider à faire avancer les choses, elle se contente d’être désagréable, geignarde, égoïste et versatile… Dommage donc que la cause féminine doucement ébauchée soit sacrifiée en cours d’intrigue sans que l’on ne sache vraiment pourquoi. On notera également des tentatives avortées et peu convaincantes de sentiments amoureux…
En résumé, ce premier tome déploie sous nos yeux un univers incroyable, complexe et d’une grande richesse, mis en valeur par la plume immersive, fluide et rythmée d’une autrice dont je salue l’imaginaire foisonnant. On prend ainsi un plaisir certain à découvrir, au fil des pages et des rebondissements, les dessous et les dangers pernicieux qui menacent une cité peut-être pas aussi bien protégée qu’elle ne le pensait. Entre mensonges d’État, faux-semblants, manipulation, magie, malédiction, secrets de famille, amitié et enquête, vous ne devriez pas vous ennuyer !
On part sur un roman avec plusieurs points de vue, dans un univers de fantasy. On est sur la découverte pour Arka de cette fameuse ville construite en paliers, tandis que Lastyanax se retrouve propulsé dans la vie politique de la cité.
L'histoire est très sympathique à suivre, dans un décor que je me suis bien imaginée, avec ces différents niveaux et ces tortues qui servent de moyen de transport. Pas trop de surprise sur ce qui est du fonctionnement des classes sociales pour la ville, on sait bien qui on retrouve dans les plus bas niveaux. On est sur un fond d'enquête pour les personnages, ces derniers poursuivant chacun leurs propres objectifs également.
Et évidemment, de la magie est de mise puisque nous retrouvons des mages dans cette cité ! Que ce soit dans un tournoi ou dans des actions d'infiltration, Arka y fait plusieurs fois face.
J'ai apprécié suivre les aventures des personnages. J'ai eu une préférence pour Arka, très espiègle au point de ne pas toujours réfléchir avant d'agir, mais que j'ai trouvée attachante malgré tout, et que j'ai aimé suivre. J'ai un peu moins accroché au caractère de Lastyanax, plus centré sur lui-même, parfois un peu plus "pète-sec", mais cela ne m'a posé de problème de suivre son point de vue dans certains des chapitres.
En dehors de cette enquête et des quelques notions de magie (ce n'est pas la part la plus importante du roman bien qu'elle ait sa place), l'autrice aborde durant quelques passages les questions de la place de la femme en société mais aussi dans la vie politique. C'est notamment par le biais de Pyrrha, qui cherche à faire-valoir plus de droits pour les femmes qu'elle le fait, même si ce n'est pas le sujet central du roman.
On est ainsi entre enquête, politique et une touche de magie dans cet univers qui fonctionne bien, et dans lequel on se laisse emporter facilement. Un livre, qui bien qu'il ne m'a pas complètement emportée, a vraiment de quoi plaire et m'a fait passer un bon moment !
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