L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
1973. Une famille dans la banlieue ouest de Paris. Père radiologue, mère au foyer, deux ados dont la narratrice. La mère, une jolie femme qui aime porter un vison, jambes dénudées, en fumant des blondes, s'en va sans un mot.. La vie reprend : triste ennui des villes nouvelles où rien n'arrive jamais. Seule ouverture, les week-ends chez une amie boulevard Raspail, puis des cours de photo. Et un jour, l'adolescente voit sa mère dans une manifestation de femmes. Début de la vie adulte.
Un roman où l'apparente atonie des sentiments de l'héroïne renvoie au mystère de la mère disparue, image repliée sur soi dans cette autre image que représentait le « way of life » des années soixante. Ce vide-là, ce ballet d'ombres, cet ennui quotidien, Virginie Mouzat les explore sans pitié, avec pudeur et sobriété, un style minimaliste, un rythme sourd, une tension inquiétante dont on pressent qu'elle va craquer inexorablement.
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