"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Auteur adulé de bestsellers, mari comblé, ami généreux : Henry aurait une vie de rêve si celle-ci n'était construite sur le mensonge. Survient un malheureux hasard, imputable à une maîtresse encombrante, et le château de cartes patiemment édifié menace de s'effondrer. Henry se retrouve face à un choix : révéler la vérité à sa femme, sans laquelle il ne serait rien et au risque de tout perdre, ou éliminer l'obstacle.
Dans ce thriller machiavélique, Sascha Arango tisse en virtuose une toile où le lecteur se laisse prendre avec délice. L'histoire d'un homme qui marche au bord du gouffre, ignorant du vertige. Mais saura-t-il toujours échapper aux conséquences de ses actes ?
Un coup de maître. Jean-Claude Jaillette, Marianne.
Une géniale histoire d'imposture. C'est un grand cri d'humour, du Patricia Highsmith joué au clairon, l'histoire fabuleuse d'un grand mythomane. Julie Malaure, Le Point.
Prix Le Point du polar européen 2015.
Il y a longtemps qu’Henry HAYDEN a mis la main dans l’engrenage du mensonge, et lorsqu’il rencontre sa femme, Martha, il est déjà bien rodé dans l’art de la simulation.
Mais c’est une femme exceptionnelle qui l’aime sans le connaître vraiment et qui va faire de lui un grand écrivain, auteur de best-sellers.
Car il ne faut pas trop se poser de questions sur Henry et celui ou celle qui tente de le faire sortir de cette spirale du mensonge risque de s’y casser les dents.
Un personnage trouble, au passé secret, qui se dévoile doucement en apportant à ce polar mené avec talent, une tension hautement addictive.
Sascha ARANGO utilise les concours de circonstances comme des signes du destin et laisse louvoyer son héros dans une manipulation savante des évènements qui laisse les enquêteurs comme les lecteurs pantois.
Un très bon thriller que j’ai lu sans pouvoir le lâcher et qui sème un certain malaise face à la duplicité d’un homme dont on n’aimerait pas croiser la route.
Henry est un homme comblé. Ecrivain à succès, riche et célèbre, il est aussi le mari de Martha, la discrète, et l'amant de Betty, la pulpeuse. Une existence très enviable, qu'il n'est pas prêt à brader malgré les promesses qu'il fait à sa maîtresse lorsque celle-ci lui annonce sa grossesse. A partir de ce moment tout s'emballe et ce qui faisait le bonheur d'Henry se transforme en château de cartes branlant.
Car la seule fiction qu'ait jamais inventée Henry est celle de sa vie. Et lorsque la tranquillité de celle-ci est menacée, il faut bien supprimer (au sens littéral) les personnages superflus. Mais c'est là que tout se complique encore et que l'engrenage de mensonges dans lequel s'enfonce le héros risque bien de l'écrabouiller !
Difficile d'en dire plus sans déflorer ce scénario machiavélique qui met un imposteur face aux conséquences de sa duplicité, sans pour autant le rendre antipathique. Car on en arriverait presque à être compatissant pour ce pauvre Henry qui s'enferre de plus en plus dans des situations inextricables.
Le ton fait la part belle à l'humour noir, subtilement instillé dans les péripéties les plus scabreuses, mais le suspense monte en puissance à mesure que la nasse semble se resserrer sur le personnage. Celui-ci garde une sorte de désinvolture séduisante mais assez immorale qui nous fait le considérer avec une certaine tendresse malgré ses crimes.
Subtil, délicieusement suranné, admirablement construit, "La vérité et autres mensonges" m'a tenue sous ses charmes de la première à la dernière page !
Ce thriller est comme un Columbo, on connait l'assassin et on se demande comment son crime va être découvert par la police à une différence prêt, la vie de rêve d'Henry n'est construite que sur des mensonges.
L'auteur nous entraîne dans une histoire pleine de rebondissements avec une pointe d'humour noir. Ce polar est bien écrit, l'intrigue nous emmène jusqu'au bout et la psychologie du protagoniste est bien travaillée, on la découvre tout au long du roman.
Je conseille fortement ce livre, un bon polar dans lequel on ne s'ennuie pas.
Ce livre est atypique car il est difficile de le ranger dans une catégorie littéraire bien précise. Certes, il y a du suspens, une vague enquête policière mais ce n’est pas qui ce qui prévaut dans cette intrigue.
L’humour de l’auteur rappelle celui de John Irving, le style est discrètement caustique, le « criminel » nous est fortement sympathique et nous admirons son aisance, sa maîtrise auxquelles s’ajoute une chance incroyable mais portant plausible dans le déroulement des évènements.
Quoiqu’il en soit, cette lecture fut un plaisir, le récit très agréablement écrit, cohérent et l’impatience nous gagne au fil des pages pour savoir comment le héros va s’en sortir (car nous en sommes convaincus !!).
C’est ce qui fait la qualité de ce livre, ce n’est pas tant l’issue incertaine qui nous pousse à dévorer l’histoire mais plutôt la curiosité de savoir par quels moyens Henry Hayden va s’en tirer indemne. Malgré ses intentions malsaines, sa méchanceté, il est impossible de ne pas le trouver attachant !
Ce livre est un « paradoxe » dans son genre.
Un vrai plaisir de lecture mais inclassable à mon sens.
Un roman très sympathique et bien écrit qui vous fait passer un bon moment. Que demander de plus !
C'est l'histoire fabuleuse d'un grand mythomane sur fond de meurtres et d'humour noir. A la fois intéressant par le récit lui-même et une succession d'événements plus ou moins cocasses, c'est également une jolie description du monde de l'édition. Le style est parfaitement maîtrisé avec notamment des faits qui s'enchaînent de manière très fluide, sans répétitions ni longueurs inutiles. Le personnage central s'entoure de très bons seconds rôles, le tout est bien manié et souvent jubilatoire. Un joli polar allemand à lire sans modération.
J'oubliais ... Prix du polar européen 2015 !
Ce roman est un petit bijou à la fois dans le style et la virtuosité de l’écriture. On suit la vie d’Henry, écrivain célèbre et adulé qui a tous les signes extérieurs de richesse une belle Maserati et une jolie et jeune maîtresse Betty. Il vit tranquillement à la campagne avec sa femme la discrète et aimante Martha. Il est égoïste, secret et très intelligent et se livre difficilement. La seule personne qui le préoccupe en dehors de lui-même c’est sa femme avec qui il a une relation particulière.
Mais tout son joli monde bien organisé va s’écrouler, les mensonges, les secrets vont rejaillir avec force suite à un concours de circonstances qui va bouleverser la vie rangée du personnage. Et son passé, ses zones d’ombres vont refaire surface.
La psychologie du personnage principal est extrêmement bien fouillée, son ambivalence, sa noirceur et ses pensées sont passionnantes à suivre. Les personnages secondaires avec Betty, la jeune trentenaire ambitieuse, Moreani vieil éditeur fasciné par son auteur sont une plongée intéressante dans le petit monde de l’édition.
Le style est agréable et surprenant, on a l’impression d’être dans un polar à l’ancienne, l’intrigue est maîtrisée de bout en bout et le final excellent. On prend grand plaisir à suivre ce diable de Henry et les vents contraires qui vont détruire méticuleusement sa vie d’écrivain. L’ironie, l’humour noir sont très présents et c’est très jubilatoire à lire.
Donc venez faire un tour à la campagne et découvrir la face cachée d’un écrivain, vous ne serez pas déçu.
http://eirenamg.canalblog.com/archives/2015/09/19/32651088.html
C'est l'histoire d'Henry, un auteur de best-seller reconnu et adulé, vivant une vie somme toute normale avec sa femme. De pique-assiette, Henry est devenu millionnaire. Oui mais voilà. Henry, à l'instar du Harry du Démon d'Hubert Selby Junior, a deux personnalités : celle généreuse, aimante et respectée de l'auteur et celle, manipulatrice et menteuse d'homme à femmes. La comparaison s'arrête là. Henry a bâti son empire grâce à sa femme, véritable auteure de ses romans. En récompense, il la trompe allégrement avec son éditrice qui lui annonce un jour au pied levé qu'elle est enceinte et qu'il est le père. Dès lors, Henry s'enfonce dans une spirale de mensonges, de faux semblants et mène sa barque d'une main de maître. Mis au pied du mur et au risque de tout perdre, Henry doit jouer le tout pour le tout.
Le résumé est alléchant, l'appellation thriller psychologique laisse espérer quelque plongée dans la psyché humaine d'Henry. On souhaite percer à jour la noirceur de ce personnage malmené par la vie, coincé dans le carcan d'un sombre secret de famille, on veut tout savoir de cet Oliver Twist qui passa ses tendres années d'orphelinats en familles d'accueil où il martyrisa ses semblables. On attend avec impatience de se faire narrer ses années d'errance avant sa rencontre avec l'étrange Martha. Malheureusement, on reste vite sur sa faim. L'écriture de Sascha Arango est somme toute commune malgré quelques tournures de phrases truculentes, l'enchaînement des péripéties est effectivement bien tissé mais on peine à y croire, les personnages sont sans épaisseur, aussi éthérés que cette Martha. Et pour les profondeurs abyssales de l'âme d'Henry, on repassera. Le personnage se promène du début à la fin du livre dans une sorte de nonchalance exagérée. On se demande parfois si ce n'est pas trop, si l'auteur ne joue pas un atout trop monumental pour être réaliste. De Betty aux policiers, de Moreany, l'éditeur cancéreux à Obradin, le poissonnier serbe, tous semblent croire à l'innocence d'Henry. Le tour de force aurait été de malmener le lecteur dans ses certitudes, de le faire douter. Mais la seule question lancinante qui rythme la lecture est celle-ci : pourquoi donc l'auteur veut faire croire quelque chose d'aussi absurde ? Voilà peut-être l'erreur : avoir voulu être au plus près du personnage pour en faire connaître toutes les facettes aux lecteurs au détriment de l'intrigue. Pourtant, on ne peut être que déçu par le non aboutissement de l'un comme de l'autre.
Et puis, il y a du déjà vu. Il y a un petit quelque chose des Apparences de Gillian Flynn sans que la trame ait été aussi poussée que dans ce dernier roman. On y retrouve aussi sans nul doute l'histoire d'Un homme idéal, un film de Yann Gozlan, qui, lui aussi, sans être un grand film, surpasse ce roman.
Pour un thriller, le rythme n'y est pas. Le point culminant du roman se déroule sur la falaise, au moment où Henry, croyant précipiter sa maîtresse ad patres envoie finalement sa femme rejoindre les abymes. La scène est cocasse, au même titre que cette poursuite effrénée d'une martre dans les combles de sa maison. Ces échappées pourraient être jubilatoires mais l'écriture alentour est si feutrée qu'on en oublie vite ces quelques explosions d'humour. Rien n'entraîne le lecteur dans l'histoire. On pose le livre sans avoir hâte d'y revenir. Plus roman que thriller, plus histoire que polar, le livre de Sascha Arango n'a rien de déplaisant mais ne possède rien qui puisse marquer les esprits. Assez décevant, on le lit comme un livre de détente. Sans plus.
C'est un tour de force que commettre "le" crime parfait. C'est par le biais d'un manipulateur de première classe que l'auteur en démontre la possibilité.
Le plus étonnant c'est que cet affreux menteur pourrait parfois nous être sympathique, mais heureusement, on se reprend vite.
J'ai beaucoup aimé ce polar ,psychologique aussi. Il est d'ailleurs récompensé par le Prix Le Point du Polar Européen.
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