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Il est vrai comme le dit Ernest Cassirer dans sa Philosophie des Formes Symboliques que parmi les grandes religions culturelles, c'est la religion Phénicienne qui a conservé avec le plus de pureté et qui a élaboré avec plus d'intensité le sentiment fondamental du mythe. Mais malgré un effort considérable de déchiffrement accompli spécialement par les philosophes allemands et autres plus anciens, tout effort de véritable synthèse en ce domaine jusqu'à présent a échoué. Il en est aussi de tout système unitaire d'explication qui essaie de définir les religions à partir de la Bible avec Huet, ou d'un seul symbole, que ce soit le soleil avec Max Muller, Khun, ou la voûte céleste avec Taylor, etc. Instaurer une nouvelle herméneutique pour la relecture des faits symboliques et archétypales de la mythologie Phénicienne, ébauchée déjà dans notre premier livre sur Adonaï, constitue l'objet principal de ce second livre. Et si enfin, on considère d'un peu près l'homme d'aujourd'hui et son comportement, il est aisé de se rendre compte, que malgré son rationalisme apparent, il n'a pas pu se détacher des symboles refoulés dans son inconscient.
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