"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" On ne paraît pas sous l'occupation.
On ne collabore pas avec l'ennemi. " Tel était libellé le décret du gouvernement français, publié le 13 juillet 1938 sur l'organisation de la presse en temps de guerre. Les réalités se présentaient autrement. Lorsque l'armée allemande se trouvait le 10 juin 1940 à Villiers-Cotterêts et Paris fut déclarée ville ouverte ; certains quotidiens décidèrent de rester dans la capitale tandis que d'autres partirent avec le gouvernement, les députés et l'administration pour s'installer au sud de la Loire.
Ainsi vit-on des quotidiens français continuer à paraître dans la zone occupée par les Allemands et d'autres sortir quotidiennement sous Vichy, tandis qu'une presse clandestine, organe d'information et de propagande pour contrecarrer la politique officielle, vit le jour. Qui finançaient, dirigeaient et censuraient cette presse ? Quelles tendances politiques reflétaient les différentes publications autorisées et clandestines ? Les décisions et les événements marquants eurent-ils une influence concluante sur celles-ci ? Basées sur les chiffres de tirage de la presse officielle et le catalogue alphabétique des publications clandestines de la Bibliothèque nationale, cette étude tente d'y voir plus clair et d'apporter une réponse à ces questions.
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