La nouvelle vision ne considère plus l'espace comme source de coûts ou support passif de facteurs de production mais, elle le remplace par la notion de territoire, où son organisation, ses caractéristiques socio-économiques et institutionnelles y jouent un rôle actif. Une telle conception qui débouche sur la notion de développement de type endogène, stipule que les processus en cause ne sont pas purement économiques, et se matérialisent au bout de chaine par un surplus d'efficacité productive. Certes, par une application sur le Système Productif Local de Ksar-Hellal, il s'est avéré que les ressources spécifiques du territoire peuvent être au service des entreprises agglomérées, mais il n'est pas nécessaire qu'elles participent ensemble à leur efficacité productive. Ainsi, l'hypothèse qui stipule que le territoire est une aubaine pour la productivité des entreprises localisées n'est pas une évidence incontestable, et doit être manipulée avec quelques réserves. Les ressources du territoire peuvent être à la portée des entreprises concentrées, mais il n'est pas nécessaire qu'elles affectent leur productivité, et participent à l'instauration d'une dynamique endogène de développement.
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