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Quiconque visite le Musée national des beaux-arts du Québec ne peut s´empêcher de déambuler dans le bâtiment de l´ancienne prison des plaines, aujourd´hui reconvertie en pavillon muséal Charles-Baillairgé qui abrite des expositions permanentes. Peu de gens savent toutefois que la prison a été en activité jusqu´à l´automne 1970.Construite un siècle plus tôt dans le contexte d´une vaste réforme du système carcéral québécois, la prison des plaines devait être un modèle pénitentiaire. On pensait pouvoir y réhabiliter les déviants par le travail, la discipline et la morale religieuse. Mais entre la théorie et la pratique, il y aura un large fossé. Comme le souligne John R. Porter dans sa préface, cet établissement deviendra «un lieu où les préoccupations relatives à la sécurité et à l´hygiène des prisonniers prirent vite le pas sur les -efforts de -réhabilitation».Martin Mimeault a complété une maîtrise en histoire à l´Université Laval. Auteur de plusieurs articles dans L´Estuaire et leMagazine Gaspésie, il a travaillé pour divers organismes culturels dont le Musée de la Gaspésie, le Conseil de la Culture de la Gaspésie, Radio-Canada (Matane) et les Productions Vic Pelletier.
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