Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Le théâtre italien du XVIIIe siècle ne se limite pas aux oeuvres de Carlo Goldoni, et le théâtre de son rival Carlo Gozzi (1720-1806) ne se borne pas à L'Oiseau vert ni à Turandot. Auteur de fables dramatiques pleines de verve, cet autre Vénitien s'en prend ici à la philosophie des Lumières, ou plus exactement au mauvais usage qu'on en peut faire : sa Princesse philosophe, écrite expressément pour l'actrice Teodora Ricci et représentée en 1772 -1773, met en scène une femme savante qui assomme son auditoire de raisonnements abscons et n'accepte de reconnaître son erreur que dans la scène finale. Comme le résume bien un personnage, « on dirait qu'elle parle bien, mais en même temps on dirait qu'elle est folle ».
Tout en restant proche d'un modèle espagnol (qui a inspiré aussi Molière dans La Princesse d'Élide), Gozzi renouvelle en profondeur un thème éprouvé : celui de la femme qui refuse l'amour et le mariage, mais finit par céder devant le dédain simulé par son soupirant.
Non seulement il polémique joyeusement avec les « philosophes », mais par le recours à la musique et au chant, il fait de cette comédie un plaisir pour l'oreille et les yeux.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force