Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Rival de Carlo Goldoni à Venise, Carlo Gozzi est un auteur secret. De lui, on connaît surtout les fables théâtrales, L'Amour des trois oranges, L'Oiseau vert, Turandot. Moins célèbres sont ses Mémoires qualifiés d'inutiles, écrits en 1780, et publiés seulement en 1797 alors que la République de Venise disparaît. Ce récit au titre étrange se signale pourtant par son histoire tourmentée et par une structure inhabituelle dans le genre autobiographique. Plus qu'un livre mémoriel, il s'agit d'un livre-réquisitoire où Gozzi règle ses comptes avec ceux, comédiens, hommes politiques, amis et amies, qui l'ont, pense-t-il, trahi. Établie à partir du texte intégral de 1797, cette nouvelle traduction des Mémoires inutiles livre pour la première fois aux lecteurs français ce qui en constitue l'utilité : l'ensemble des textes argumentatifs rédigés par l'auteur vieillissant pour la publication enfin autorisée de son oeuvre.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force