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Issu d´un séminaire du Collège international de philosophie, cet ouvrage propose une réflexion sur les rapports entre philosophie, poésie et politique. Alors que Platon congédiait les poètes épiques et tragiques, accusés d´introduire division et mensonge dans la cité, en 1934 Heidegger proposait à ses étudiants de se tourner vers la poésie de Hölderlin pour réapprendre le sens originel des mots de peuple et de patrie au milieu des bouleversements politiques. Dans les deux cas, la réflexion de la philosophie sur elle-même passe par une réflexion sur l´acte poétique. Et elle marque une appartenance de l´acte poétique à la constitution du politique antérieure à toute question d´engagement du poète.
Entre deux bornes temporelles et symboliques la promenade enthousiaste du jeune Wordsworth dans la France révolutionnaire de 1790 et la méditation de Celan sur la poésie après Auschwitz , ce livre analyse à travers Byron, Coleridge, Büchner, Brecht, Beckett, mais aussi Mandelstam, Schelling, Wagner et Pessoa plusieurs rencontres exemplaires et problématiques de la poésie moderne avec les questions posées à la pensée par la politique.
Peut-on alors parler d´un âge des poètes où ceux-ci auraient pris en charge une nouveauté des conditions de la pensée encore obscure pour les philosophes ? Et si la philosophie, pour répondre au désarroi de la politique, devait reprendre aux poètes son bien ?
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