"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Égypte. La date a enfin été arrêtée par les membres du conseil d'Osiris : c'est le 21 juin que les faucons tomberont. Au terme d'une opération minutieusement programmée, peut-être la paix pourra-t-elle ainsi éclore. Rouage essentiel du plan qui doit à présent se dérouler, Steeve, agent français, entre en action. Messaoud, activiste en cheville avec les réseaux islamistes, est arrêté et placé en détention. A priori, pas l'un des cerveaux de l'intégrisme violent, mais un sbire de seconde zone. Quoi qu'il en soit, Messaoud n'en demeure pas moins un point d'ancrage et une porte d'accès à ce milieu, celui que devra réussir à intégrer Bryan. Naviguant entre Paris, Le Caire et Beyrouth, La Mort des faucons parvient à tisser un scénario diablement efficace, sans pour autant sacrifier l'humanité de ses personnages. Des figures - comme Steeve, Bryan, Norah entre autres - qui se soustraient aux catégories traditionnelles du bien et du mal, du légal et du criminel, qui se déplacent plutôt entre ces pôles afin de réaliser ce que tous pensent juste et mérité. C'est ainsi une réflexion sur les limites de toute conviction que donne à lire Gérard Potiron avec ce thriller que vous ne lâcherez plus.
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