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«Je crois être en France le premier d'une race de pauvres qui soit allé dans les lettres», écrivait Charles-Louis Philippe. Fils d'une servante et d'un sabotier, il est en effet le premier pauvre de notre littérature et Le Père Perdrix, comme La Mère et l'enfant, est une histoire de pauvre, celle d'un forgeron devenu aveugle que la misère conduit au suicide. Mais Philippe fut aussi un des fondateurs de la N.R.F. et La Mère et l'enfant parut (à titre posthume) dans le premier numéro de la revue avec Isabelle de Gide et L'Otage de Claudel qui devait écrire un jour : «Balzac jusqu'à Zola, on dirait que tous les romans français qui s'occupent du peuple ont été écrits par des bourgeois haineux et dégoûtés qui ne ressentent à l'égard des pauvres gens ni compassion ni amour. Eh bien ! cette compassion, cette sympathie, c'est ce que Philippe a apporté d'original dans notre littérature.»
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