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« J'ai passionnément aimé la Méditerranée. » : c'est par ces mots que Fernand Braudel ouvre son premier ouvrage sur le monde méditerranéen qui, traduit dans le monde entier, y a été salué comme « la plus grande oeuvre historique de notre temps ».
Selon la conception originale de l'auteur, il se déroule sur des rythmes temporels différents.
De volume en volume, il passe de la « longue durée », du temps presque immobile de la géographie et des civilisations, au temps lent des grands cycles économiques et sociaux, et enfin au temps très vif et bref des événements au quotidien.
Ce deuxième volume, consacré aux économies et aux sociétés, pose une question essentielle : quand la Méditerranée a-t-elle perdu son antique royauté au profit de l'Atlantique ?
Certainement pas dès le lendemain des grandes découvertes, affirme l'auteur, contre toutes les idées reçues jusqu'alors. Tout au long du XVIe siècle, la Méditerranée, bien qu'envahie par les bateaux du Nord, reste la puissance économique qui se réserve l'essentiel du grand commerce mondial, plus la suprématie financière : l'or et l'argent que déversent en Espagne les mines d'Amérique aboutissent dans les mains des banquiers italiens, maîtres du crédit à travers toute l'Europe.
Cependant la Méditerranée partage les difficultés, alors générales, de sociétés en crise dans une montée à la fois d'inflation, de richesse, de misère, de banditisme, de guerres civiles et religieuses - un destin commun aux deux civilisations qui la divisent : Islam et Chrétienté.
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