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La Majorité, c'est le portrait d'une ville - la Ville - dont on tente de saisir le subconscient. Le chef-historien Fustel d'Epinal et le journaliste Raoul Tozec ne sont-ils pas en quête du «texte introuvable» à partir duquel se serait édifiée la cité? Comme l'écrit Lawrence Durrell dans sa préface, «le thème très sérieux de ce livre est abordé sur le mode satirique très particulier à l'auteur, à la fois tendre, ironique et cruel». Il s'agit d'une méditation sur la genèse de l'écriture alphabétique - qui est à l'origine de notre civilisation industrielle avec ses rotatives et ses ordinateurs; d'une réflexion sur notre destin d'expulsés:expulsés de la matrice, expulsés de l'Eden, expulsés de leur territoire comme les Phéniciens qui, acculés par leurs ennemis à vivre sur une étroite bande de terre, ont implanté leurs comptoirs et diffusé leur alphabet à travers tout le bassin méditerranéen et au-delà, et enfin expulsés des textes, de la Ville moderne au profit des experts-phraseurs et des constructeurs de tours que soutient une certaine «majorité», au sens politique, juridique et psychique. Ce roman à l'écriture somptueuse n'est pas une errance, c'est une singulière expédition, périlleuse et cocasse, dont le but nous concerne tous:le langage, au travers duquel se dessine notre destin.
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