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Cet ouvrage novateur révèle des découvertes insoupçonnées sur La Joconde. Les mystères que recèle cette peinture ont pu être appréhendés par le chercheur qui, au fur et à mesure de son investigation, élabore un faisceau de preuves. Ces constats successifs issus de l'analyse de l'image se trouvent confortés par les écrits de Léonard de Vinci (Traité de la peinture).
Pourquoi le coeur de Monna Lisa est-il l'élément central du panneau de peuplier où se trouve situé le point de lumière spéculaire ? Pourquoi avoir donné une impression de mouvement au visage qui semble nous suivre du regard à cause d'une ambiguïté de perspective ? Pourquoi la proportion du panneau et la forme du visage sont-elles harmoniques ? Pourquoi la largeur du tableau est-elle égale à une brasse, étalon de longueur à Florence à cette époque ? Léonard de Vinci a voulu également témoigner, dans le choix du paysage, de ses connaissances en hydraulique par les travaux effectués sur l'Arno peu avant l'exécution de La Joconde. Les tonalités du tableau traduisent sa réflexion sur la perspective aérienne. Les proportions anatomiques du modèle révèlent sa taille égale à 3 brasses. Le calcul de la position du soleil, à partir du trajet du rayonnement réfléchi sur la poitrine de La Joconde vers l'oeil du peintre, permet d'estimer la saison de cette scène.L'analyse de cette peinture repose également sur l'utilisation de techniques avancées en informatique et sur de nouvelles technologies de numérisation. L'analyse de la couleur d'images calibrées permet de représenter et de cartographier les couleurs ainsi que de localiser les points fort de lumière et la forme du dégradé des ombres. L'analyse en profondeur du réseau de craquelures montre la présence de "sfumato clair" sur les glacis, technique inconnue jusqu'ici; elle révèle également l'ordre d'application des couches de glacis superposées. La modélisation 3D montre la technique picturale des ombres appelée "sfumato sombre" à partir de la mesure de la rugosité de la couche picturale. La visualisation 3D de la luminance de cette peinture restitue la vision stéréoscopique utilisée par Léonard pour poser l'intensité des ombres et des lumières.
Ce travail conduit par des chercheurs, en France, prouve combien les nouvelles technologies de l'information sont à même de contribuer à la connaissance de la technique picturale des chef d'oeuvres de nos musées.
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