"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Juin 1815 : avec la victoire de Wellington sur Napoléon Ier à Waterloo, la Grande-Bretagne accédait à la prééminence mondiale. Cet apogée devait durer un siècle, tant sur le plan militaire, avec la Royal Navy, première marine de guerre mondiale, qu'économique - elle se situe au coeur d'une vaste « économie-monde » qui constitue un premier âge de la mondialisation contemporaine - et colonial, avec un Empire regroupant en 1914 près du quart de la population de la planète. Contrairement à l'idée longtemps soutenue, la Première Guerre mondiale n'entraîna pas de recul de la puissance britannique faute, principalement, de véritable relève : ce n'est qu'au lendemain d'un second conflit mondial très coûteux pour la Grande-Bretagne que les États-Unis furent réellement en position de se substituer à elle. Dans un contexte de difficultés économiques chroniques, les Britanniques durent alors réduire leur engagement international, abandonner progressivement leur Empire colonial et hésitèrent entre l'engagement européen et la « relation spéciale » avec les États-Unis. Toutefois, les deux dernières décennies du XXe siècle ont vu la Grande-Bretagne revenir au premier plan de la scène internationale, comme la crise irakienne du printemps 2003 a pu le démontrer.
Au-delà de la seule histoire diplomatique, cet ouvrage tente de dégager les lignes de force, les principes directeurs qui structurent, à court, moyen et long terme, les rapports des Britanniques au reste du monde.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !