De l'Algérie on a traité toutes les périodes. Une et une seule manque à l'appel : les premières années de l'indépendance, surtout vue et vécues par de jeunes -le détail a son importance- Français de là-bas. Jeunes Pieds-Noirs, donc, restés sur place et confrontés, dans une sorte de petie guerre froide aux coopérants "progressistes" qui débarquaient aveuglés par leur certitudes anticoloniales simplistes. L'auteur a voulu faire à sa modeste façon ce qu'a fait Proust en appelant roman sa Recherche alors qu'il s'agissait d'évoquer une caste en voie de disparition, ou l'auteur du "Guépard" qui évoque une aristocratie sicilienne disparue. Celui de la "Gifle" évoque une Algérie disparue à travers un présent qu'essaient de négocier sans perdre la face des personnages "Pieds-Noirs".
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